Si Carla Bruni, avant d'être madame Sarkozy, a presque grandi devant les caméras - mannequin, star des podiums, chanteuse, etc. - Valérie Trierweiler est une quasi-inconnue. On connaît son parcours de journaliste 100% politique, mais quid de ses jeunes années ? À l'heure où la première dame donne sa première interview officielle et souffre d'un véritable désamour, sa maman se confie au Parisien.
Valérie Trierweiler vient de reconnaître son "erreur" dans l'affaire du tweet, mais le mal est fait. Un douloureux sondage publié par VSD ce jeudi 4 octobre témoigne de l'ampleur du désamour entre la compagne du président et les Français : 67% d'entre eux ont une mauvaise opinion de la première dame. Nos confrères du Parisien se sont interrogés sur Valérie Trierweiler et ont rencontré sa famille, car que connaît-on vraiment de son enfance et de son adolescence ?
Petite fille très "poupées"
Petite-fille de banquier (escroqué par son associé), fille d'un père à la force de caractère extraordinaire, Valérie Trierweiler est la cinquième d'une famille modeste de six enfants. Elle grandit dans un pavillon HLM situé dans la périphérie d'Angers, pavillon où vit encore sa maman, Jeannie Massonneau : "Valérie était une petite fille très féminine, très 'poupées', un peu précieuse même", confie l'octogénaire au Parisien. La jeune Valérie grandit, consciente de son charme. "J'aurais plutôt vu Valérie critique de mode que journaliste politique, confie sa maman. En classe de première, elle avait dessiné le patron d'une petite robe noire et orange que j'ai cousue sur ma machine. La robe a fait fureur." Trente plus tard, Valérie Trierweiler fait ses premiers pas à la Fashion Week parisienne au premier rang de l'attendu défilé Saint Laurent Paris par Hedi Slimane, mais nous n'en sommes pas encore là...
Forte tête bien faite
Lorsque François Mitterrand est élu, Valérie Trierweiler n'a pas encore de véritable conscience politique, mais elle grandit dans une famille qui met l'accent sur la culture (lecture obligatoire tous les soirs) et lit Le Canard Enchaîné. Lorsqu'elle imagine devenir avocate ou juge pour enfants, son père, Jean-Noël Massonneau, mort prématurément à 54 ans en 1986, l'en dissuade. Elle se dirige alors vers le journalisme et obtient un DESS en sciences politiques à La Sorbonne.
À 18 ans, tous les enfants de la famille s'assument, prennent un petit boulot, Valérie aussi. Son frère William résume ainsi leur éducation : "C'était un mélange d'éducation à la dure pour les garçons, stricte pour filles, mais avec un fort côté intellectuel." Pour la maman, il était important de laisser les enfants parler à table (après avoir demandé la permission), pour apprendre à "développer une opinion". Mais si Valérie Trierweiler devient une adolescente forte tête, son frère William tient à ajouter : "La personne cassante, autoritaire, jalouse décrite aujourd'hui à l'envi ne correspond pas à ma soeur. C'est surtout le fait d'une pudeur et d'une réserve mal comprises."