La tension monte d'un cran entre Valérie Trierweiler et Paris Match... Selon Le Canard Enchaîné, la première dame aurait poussé un véritable coup de gueule à l'encontre d'Olivier Royant, l'excellent et talentueux directeur de la rédaction du magazine. En cause, la couverture de l'hebdomadaire paru le 7 février, coupable (à ses yeux) de montrer des photos d'elle au bras de François Hollande dans le jardin du Luxembourg, ainsi qu'un reportage de quatre pages dans le magazine, intitulé "Parenthèse amoureuse".
Furieuse, la veille de la parution du numéro de Paris Match incriminé, le 6 février, Valérie Trierweiler aurait laissé un message vocal incendiaire sur le téléphone d'Olivier Royant. "Je viens de découvrir ton journal de merde !", lui lance-t-elle. Aussi réputée pour sa générosité que son tempérament volcanique, la première dame ne s'arrête pas là et fustige ensuite des "photos de merde", et ce magazine qui "fait de la merde". Bien qu'habitué aux coups de sang et aux "éruptions" de sa journaliste, Olivier Royant serait "choqué" selon des membres de la rédaction de Paris Match - il aurait fait écouter le message à sa garde rapprochée précise le Canard "Déchaîné" ! -, même s'il préfère se contenter de laisser passer l'orage.
Une preuve de plus que Valérie Trierweiler confond son rôle de "première dame" et son statut "d'employée" à Paris Match, où elle se contente d'envoyer ses papiers par mail. Selon un membre de la rédaction, elle "terrorise" même certains journalistes. La première dame aurait récemment piqué une nouvelle colère lorsqu'un encadré signé par une autre journaliste a été ajouté au bas de sa critique littéraire. "C'est exclus. C'est ma page !", se serait-elle plainte à Gilles Martin-Chauffier, chef de la rubrique culture - après vérification de l'ours de la revue, le chef de la rubrique culture n'est pas Gilles Martin-Chauffier mais Benjamin Locoge. Lors de sa visite en Inde, Valérie Trierweiler aurait même refusé la présence de l'envoyée spéciale de Paris Match, Mariana Grépinet, puisqu'elle est "coupable" d'avoir écrit le fameux sujet en une sur le couple présidentiel.
De son côté, Valérie Trierweiler a d'ores et déjà réagi par le biais de son chef de cabinet, Patrice Biancone. Ce dernier confirme un message vocal laissé au directeur du magazine pour exprimer son "mécontentement" mais nie la forme. "Elle n'utilise pas ce genre de mots. Si elle considérait que Paris Match était un journal de merde, elle serait partie depuis longtemps. Elle a protesté mais dans des termes courtois", a-t-il précisé. Olivier Royant a-t-il conservé le message enregistré ?
Ce n'est pas la première fois que la presse fait état des relations houleuses qu'entretiennent Valérie Trierweiler et Paris Match depuis l'élection de François Hollande. Dans un livre intitulé Arnaud Lagardère, l'héritier qui voulait vivre sa vie (Ed. Flammarion), l'auteure Jacqueline Rémy évoquait même le mécontentement d'Arnaud Lagardère, propriétaire de Paris Match, envers sa journaliste, qu'il aurait souhaité licencier : "Jusqu'ici, elle ne nous a causé que des ennuis !", aurait-il déclaré. Des propos depuis démentis par Lagardère Active, qui a dénoncé des "médisances".