Nouvelle défaite juridique pour Xavier Kemlin. Cet héritier de Geoffroy Guichard, fondateur légendaire du groupe Casino, résidant suisse mais contribuable français, avait déposé une plainte, en avril dernier, contre la première dame Valérie Trierweiler pour "recel de détournement de fonds publics." Malheureusement pour lui, sa plainte, la deuxième du genre, a été classée sans suite, annoncent nos confrères du site Le Point.
Xavier Kemlin est un coriace mais cela ne suffit pas à faire plier la justice et encore moins la république. Déjà auteur d'une première plainte, en mars 2013, pour "détournement de fonds publics" contre Valérie Trierweiler, à qui il reproche de n'être ni mariée ni pacsée au chef de l'État François Hollande et donc de bénéficier d'avantages qu'elle ne mériterait pas selon lui, l'homme d'affaires avait été débouté par le parquet de Paris. Qu'à cela ne tienne, un mois plus tard, il revenait à la charge avec une plainte d'une maigre subtilité pour "recel de détournement de fonds publics." Encore raté. Entendu le 13 novembre 2013 par le doyen des juges du tribunal de grande instance de Paris, il a vu sa plainte être classée sans suite. Selon nos confrères, Xavier Kemlin n'a donc pas réussi avec son plaidoyer à convaincre le juge Roger Le Loire du "scandale d'État" que représente la situation de Valérie Trierweiler.
Avec sa médiatique action judiciaire, Xavier Kemlin ne s'attendait sans doute pas à gagner mais ce n'était pas franchement son but principal. La vraie cible était en réalité François Hollande, qu'il ne porte pas dans son coeur. "Il n'est pas à la hauteur de la tâche qui lui a été confiée", avait-il déclaré au site Planet.fr. Un avis personnel qui fait écho aux sondages dangereusement bas sur la cote de popularité du président de la République. Pour l'heure, Valérie Trierweiler, dont la dernière apparition publique remonte au 22 novembre lors de la remise du 1er Prix Danielle Mitterrand par la Fondation France Libertés, ne s'est pas encore exprimée alors qu'elle avait affirmé au micro : "Je ne me tairai plus."
Thomas Montet