Depuis vingt ans, Véronique Genest est sur TF1 le célèbre commissaire Julie Lescaut, une série suivie en moyenne par près de 6 millions de téléspectateurs. Mais depuis ses propos controversés sur l'islam, l'actrice principale doit faire face à de nombreux détracteurs. Elle s'explique une nouvelle fois dans Le Parisien.
"Si être islamophobe, c'est avoir peur, alors je suis islamophobe, comme beaucoup de Français." C'est sur NRJ12 au mois de septembre dernier que Véronique Genest créait la polémique. Connue pour son naturel et son franc-parler, l'actrice de 55 ans assume sa pensée : "Maintenant, dès que l'on prononce le moindre mot sur une religion, on est taxé de racisme", déclare-t-elle dans Le Parisien. Elle dénonce certains médias qui ont favorisé cette image qui selon elle ne lui correspond pas : "Yann Barthès y a contribué dans Le Petit Journal sur Canal+ en me traitant de raciste, à mille lieues de ce que je suis." La Julie tant aimée des Français évoque ici les sketches récurrents de l'émission de Canal+ revisitant Julie Lescaut en version islamophobe. L'héroïne y mangeait du jambon sur chaque plan et pour elle, les responsables de tous les crimes étaient les musulmans.
Malgré l'incompréhension suscitée par ses déclarations, Véronique Genest assume sans complexe : "Je ne regrette rien. Je ne regrette jamais ce que je fais." Pas sûr pour autant que TF1 apprécie le nouvel intérêt des médias pour sa célèbre actrice sur ce sujet épineux.
En ce qui concerne la série, on apprenait récemment que Babou, l'une des deux filles de Julie, interprétée par Joséphine Serre, pourrait faire son retour dans la fiction. Une information sur laquelle elle revient également dans Le Parisien : "Nous nous sommes revues, et elle serait d'accord. Je voudrais développer une histoire autour d'elle. Il faut encore que l'alchimie prenne et que le scénario plaise à TF1." À l'aube du 100e épisode, Julie Lescaut n'est donc pas près de rendre son insigne.
S.R.