Nos comédiens et comédiennes sont indiscutablement les meilleurs ambassadeurs de la France à l'étranger, et notamment à Hollywood.
En effet, en dehors de l'explosion de Marion Cotillard, qui, depuis le succès de La Môme et sa razzia de prix internationaux (Oscar, BAFTA, César de la meilleure actrice), est apparue au générique de films comme Public Enemies, Nine et Inception, d'autres vedettes nationales cartonnent à Hollywood... et dans des productions françaises.
Le chef de file de cette génération de comédiens qui s'exporte à merveille n'est autre que le grand Vincent Cassel, 43 ans, heureux papa de deux petites filles et mari comblé de Monica Bellucci. La star, que l'on retrouvera dans des productions internationales comme Black Swan, The Cross ou A dangerous method, est actuellement à l'affiche aux Etats-Unis du diptyque Mesrine, de Jean-François Richet, qui lui avait permis de remporter le César du meilleur acteur en 2009.
Sorti vendredi dernier dans un réseau d'une trentaine de salles outre-Atlantique, le premier volet des aventures de l'ennemi public numéro 1, intitulé pour l'occasion Killer Instinct (voir la bande-annonce ci-dessus), a déjà rapporté 150 000 dollars en un petit week-end. Le second volet - Public Enemy N°1 - sortira vendredi prochain dans le même réseau de salles, pour un démarrage que l'on souhaite tout aussi réussi que pour le premier.
Parmi les autres récents films français à avoir eu les honneurs d'une exploitation américaine, notons le succès du Concert, qui, en un mois et porté par Mélanie Laurent (connue aux Etats-Unis depuis le triomphe d'Inglourious Basterds), a rapporté 375 000 dollars, Jean-Pierre Jeunet (qui avait réalisé Alien Resurrection à Hollywood en 1997) a engrangé 1,2 million de dollars avec son Micmacs à Tire-Larigot, alors qu'Anna Mouglalis, avec Coco Chanel et Igor Stravinsky, enregistre 1,5 millions de dollars de recettes.
Des acteurs bankable, des films qui s'exportent et qui marchent, le cinéma français va décidément mieux que jamais !
A.I.