Le 23 mars dernier, Vincent Lagaf' a publié son livre autobiographique intitulé Je m'appelais Franck et paru aux éditions XO. Un titre qui fait référence au prénom qui lui a été attribué, avant qu'il ne soit abandonné à la naissance. Et dans son ouvrage, le présentateur de 63 ans n'hésite pas à faire des révélations croustillantes. Il a notamment évoqué sa première relation sexuelle. Il est aussi revenu sur le jour où il a eu un rapprochement improbable avec une star de télé-réalité.
Tout a commencé lorsque l'on a proposé à l'ancien présentateur du Bigdil (sur TF1, de 2009 à 2015) de tourner dans un film, en 2018, destiné à Télévie (l'équivalent du Téléthon en France). Un "pseudo réalisateur belge" l'a appelé pour lui parler de ce projet en lui expliquant qu'en têtes d'affiche, il y avait également Thierry Lhermitte ou encore Jean-Claude Van Damme. Le tournage devait durer cinq semaines, de manière bénévole. Vincent Lagaf' a accepté la proposition. On lui fait alors parvenir un contrat avant que l'aventure ne commence officiellement.
Il devait jouer son propre rôle et venait en Belgique afin de signer un contrat avec la chaîne RTL-TVI. Et il devait être amené à réaliser le rêve d'une petite fille malade. En arrivant sur le lieu de tournage, pas de Thierry Lhermitte ni de Jean-Claude Van Damme. Il ne se désiste bien évidemment pas pour autant. Lors de la deuxième journée de tournage, il rencontre Mathias Pohl, "un coach sportif, trader à ses heures et mannequin". Il a été révélé au grand public en 2008 dans Secret Story 2, édition qu'il a remportée. A l'époque, il avait 27 ans et partageait avec Alice le secret "Nous sommes un faux couple". "On va devenir de vrais potes", précise Vincent Lagaf' dans son autobiographie.
On fait une merde
Leur scène se déroulait dans une galerie marchande et, en arrivant sur place, il a constaté que 200 personnes étaient sur place pour les accueillir. Tous deux n'avaient pas de loges et l'arrière-salle du restaurant où on les a emmenés était accessible au public. "Je ne dis rien, mais ça commence à me faire un peu peur pour la suite du tournage", se souvient-il. Après avoir fait de nombreux selfies, car il n'y avait aucune sécurité, ils ont enfin pu commencer à tourner. Les conditions de tournage ne sont pas optimales encore une fois. Pas de perche pour le son et le public peut librement circuler dans le supermarché où ils se trouvaient. Une dame s'est alors arrêtée, alors qu'ils étaient filmés, pour demander à Vincent Lagaf' ce qu'il faisait là. "C'est un des plus grands bordels que j'ai vus dans ma vie", s'est-il souvenu.
Pour couronner le tout à la fin de la journée, le réalisateur râle car il a une facture de 300 euros pour les sandwichs et l'eau qui ont été consommés le midi. "Pour moi c'est trop, j'ai envie de me casser, mais je ne peux plus reculer", explique-t-il. Le lendemain, ce n'est guère mieux. Il arrive sur le lieu de tournage pour 9 heures, ne sachant pas à quelle heure il fallait venir. Mais ce n'est que sept heures plus tard que le travail a commencé, dans des conditions toujours aussi mauvaises. Il y a toujours plus de fans et la perche pour le son n'est pas adaptée. Les jours suivants n'ont guère été mieux. "On fait un merde", résume-t-il.