Le plateau d'On n'est pas couché, le talk-show diffusé chaque samedi soir du France 2, a vu naître de nombreuses inimitiés entre Eric Zemmour et les invités venus faire la promotion de leur actualité culturelle ou politique.
Mais on a rarement vu un invité aussi "affamé de Zemmour" que Georges-Marc Benamou, accueilli hier soir sur le plateau du saturday night show de Laurent Ruquier pour évoquer la sortie de son livre Le Rebelle de 1940, qui traite de sujets aussi difficiles que le combat des résistants de la première heure pendant la seconde guerre mondiale, mais aussi de l'orientation politique de ceux qui collaboraient avec l'ennemi. Il est notamment parvenu à s'entretenir avec ceux qui n'avaient jamais parlé auparavant : des femmes comme Tereska Torrès ou Josette Gros, engagées dans les Forces françaises libres. L'essayiste, dont l'ouvrage sera en librairies dans les prochains jours, est aussi connu pour être le mémorialiste "auto proclamé" de François Mitterrand. Rappelons qu'il avait également rejoint Nicolas Sarkozy au début de sa campagne présidentielle et avait été nommé au poste de Conseiller pour la culture et l'audiovisuel. Poste pour lequel il sera remercié moins d'un an après. Il se verra barrer la route de la Villa Medicis qu'il convoitait par une pétition signée par de nombreux artistes et intellectuels...
Georges-Marc Benamou, invité à s'exprimer sur ce livre qui fait l'actualité, aurait-il prétexté sa venue pour préparer son lynchage contre Eric Zemmour ? Fiches en main, quand la discussion aborde l'identité nationale en France, l'auteur semble prêt à bondir sur le chroniqueur politique de Ruquier, l'attaquant sur les propos litigieux sur les "Noirs et les Arabes" qu'il avait tenus, quelques mois plus tôt, notamment sur le plateau de Salut les Terriens, le magazine animé par Thierry Ardisson sur Canal+.
"Je pense que des gens malsains diffusent des idées de haine et de discrimination sur les Arabes, qui sont des délinquants, sur les Noirs, qui sont des délinquants, et sur les sept millions d'avortements qui constituent un génocide, c'est qu'on est à la droite du maréchal Pétain", s'indigne Bénamou, avant de qualifier Eric Zemmour de "fasciste", devant les quelque 1,6 million de téléspectateurs présents devant leur petit écran. Il poursuivra en qualifiant celui qui lui chauffe les oreilles depuis plusieurs mois "d'alibi pour l'extrême-droite".
Pour Zemmour, le procès d'intention qui lui est dressé ne peut qu'être qualifié de "stalinien". Le clash éclate sur le plateau d'On n'est pas couché, qui n'est pas novice en la matière : une joute verbale qui durera pendant près d'un quart d'heure à l'écran.
S'attaquer à Zemmour devient une discipline porteuse pour faire parler de soi, la preuve ! Regardez...
JO