Il faut croire que la vie a décidé de réserver pas mal de surprises à Virginie Efira. Celle qui, à l'époque, rêvait de cinéma alors qu'elle était animatrice télé, a plus que touché du doigt son souhait. Tous les réalisateurs s'arrachent son talent et les récompenses pleuvent désormais sur l'actrice. César, Lumière, Magritte... Les statuettes s'accumulent sur les étagères. Mais sa plus belle victoire, ce n'est sûrement pas au cinéma que Virginie Efira l'a remportée.
Virginie Efira était, jusqu'à ce 28 août 2023, uniquement maman d'une fille prénommée Ali, âgée de 10 ans et née de sa relation avec le réalisateur Mabrouk El Mechri. Mais au coeur de l'été, après avoir dévoilé ses formes de femme enceinte sur les tapis rouges du festival de Cannes ou des César notamment, Virginie Efira a donné naissance à son deuxième enfant, un garçon prénommé, Hiro, fruit de ses amours avec le comédien Niels Schneider.
À 46 ans, Virginie Efira est donc devenue maman pour la seconde fois. Et c'est encore un coup du destin qui lui a permis de réaliser ce magnifique projet : "Pour moi, c'est arrivé par hasard, mais c'est aussi peut-être parce que ça pouvait ne pas arriver. Malheureusement, il y a quand même des éléments biologiques avec lesquels il faut faire", racontait-elle lundi 13 novembre sur les ondes de France Inter. Et cette maternité, Virginie Efira la vit complètement différemment de la première.
Il fallait que je sois partout
Dans les pages de Madame Figaro le 10 novembre dernier, celle que l'on retrouve dans la mini-série Tout va bien sur Disney + s'est penchée un peu plus sur la naissance de son fils et sur sa façon d'aborder cette belle opportunité de la vie. Contrairement à la manière dont elle a agi avec sa fille Ali, Virginie Efira est bien plus détendue avec son garçon : "Je me souviens qu'à la naissance de ma fille il y a 10 ans, je voulais suivre toutes les injonctions : être une mère parfaite, totalement disponible, et en même temps, prendre soin de moi, de ma vie de femme, ne rien lâcher au travail, sortir avec des amis car il n'était pas question d'arrêter de faire la fête. [...] Je menais une vie sur ce principe là. Je pensais qu'il fallait que je sois partout pour ne rien rater. Ma fille m'a appris que c'était à l'endroit où l'on se trouve qu'il faut essayer de faire quelque chose."
En faisant la connaissance de son petit Hiro, Virginie Efira a donc levé le pied et a profité de chaque instant, loin des soirées et du rythme infernal que peut parfois imposer la société aux jeunes mères : "Être débarrassée de cette pression, accepter que cela puisse aussi ne pas très bien aller, fait que le merveilleux, justement, émerge plus facilement. Et que ça va très bien ! Il y a la redécouverte de l'immédiateté de l'amour, la fascination du bébé. [...] et puis c'est partagé avec son père. Même si je n'ai pas envie de m'épancher sur le sujet, c'est très partagé. Et c'est beau à voir et à vivre." Un scénario digne d'un conte de fée visiblement !