À coeur ouvert dans un entretien accordé à Society, Virginie Efira revient sur sa carrière, son enfance dans les quartiers métissés de Bruxelles, ses débuts à la télé, ses galères. Au menu, beaucoup d'anecdotes croustillantes et de déclarations fortes pour la comédienne qui brille dans le film Victoria – pour lequel elle pourrait bien avoir une nomination au César de la meilleure actrice en février prochain.
Parmi les petites histoires qu'elle raconte sans filtre, la pétillante blonde belge explique comment, "pendant presque huit ans", elle a été suivie par un fou. "On aurait dit du Bret Easton Ellis, ironise-t-elle. Il m'attendait en bas de chez moi, m'écrivait des lettres, m'inscrivait à plein d'associations et même à des assurances obsèques... Il appelait mon père à l'hôpital, il est même allé jusqu'à voir ma mère dans le Sud de la France !"
Effrayée, Virginie Efira rencontrait à l'époque le succès à la télévision. "À un moment, j'ai même été placée sous protection", se souvient-elle, avant d'évoquer finalement sa rencontre frontale avec l'homme qui la suivait de manière maladive : "J'ai été obligée de le calmer quand il se baladait aux Halles à Paris, en distribuant mon adresse à tout le monde [...] J'ai vu le type et je me suis dit : 'Même moi qui ne suis pas une grande bagarreuse, je le tords...' Je suis donc allée le voir, et je lui ai dit un truc du genre : 'Mais il n'y a pas quelqu'un d'autre que tu aimes bien ? Flavie Flament, tu ne l'aimes pas, Flavie Flament ?'"
De l'humour dans la gravité, Virginie Efira prend aujourd'hui la scène avec recul et le sourire. Et elle rajoute : "Il y a eu un autre qui était plus flippant. Il faisait des livres sur moi, des dessins, on aurait dit que j'avais la vache folle dessus", s'est-elle souvenue. Avant de conclure : "La télévision engendre des choses étranges quand même..."
Interview à retrouver en intégralité dans le N°40 de Society.