Yannick Noah, Kad Merad et Michèle Laroque : Ils s'affrontent pour une femme !

Mary Pierce rêve de revenir dans la compétition, mais elle souffre toujours d'un genou. Alors pour se dégourdir les jambes et surtout pour faire le bien, la championne de tennis a participé hier soir, le 7 février 2011, à la soirée caritative organisée par Amélie Mauresmo, La Soirée d'Amélie.

Au stade Coubertin, à Paris, toutes les pointures du passé se sont affrontées avec humour, toutes étant équipées d'un micro qui relayait en direct à la foule ce qu'ils se disaient. Ainsi, Yannick Noah, qui a fait le pitre, Mary Pierce donc, Kim Clijsters, Henri Leconte, Fabrice Santoro et Mansour Bahrami (qui a essayé d'embrasser sur la bouche Kad Merad) ont apporté leur professionnalisme à l'évènement, et leur expérience, aux côtés d'amateurs.

Kad Merad a fait le show, ainsi que Michèle Laroque, le DJ Bob Sinclar, Michel Boujenah et l'ancien footballeur Jean-Pierre Papin, représentaient tous les passionnés de tennis mais étaient là davantage pour le plaisir d'offrir leur participation à l'Institut Curie, car les bénéfices de la soirée y seront reversés, les places étant à 20 euros, tarif unique.

Amélie Mauresmo est aussi la nouvelle co-directrice du 19e Open GDF SUEZ, alors pour attirer l'attention sur l'Institut Curie, dont elle est la marraine depuis 2005, elle a organisé cette soirée caritative en ouverture du tournoi.

On note l'absence de Pascal Elbé et de Guy Forget, qui devaient être présents mais qui furent retenus ailleurs. Guy Forget remettait des prix au Phare de Tournefeuille, en tant que parrain des Trophées des Sports Midi-Pyrénées.

Sous l'oeil de Rachida Dati et de Simone Veil, Bob Sinclar a fait équipe avec Henri Leconte, Yannick Noah avec Kim Clijsters. De belles affiches arbitrées par Alizé Cornet. Une soirée au top, pleine de bonne humeur, de rires, merci Yannick Noah (il a essayé de mettre par terre la jolie Alizé Cornet), et de générosité.

Henri Leconte en a même profité pour annoncer qu'il était prêt à entraîner Aravane Rezaï, 23 ans, selon Le Parisien. La Française qui a connu "un gros tremblement de terre dans la tête", après les disputes avec son père, qui l'ont conduite à déclarer forfait pour la Fed Cup et donc cet Open GDF Suez, s'est exprimée durant une conférence de presse hier. Elle explique qu'elle s'est assise face à son père, Arsalan : "Je lui ai dit : "Papa, je veux prendre ma vie en main". Il l'a accepté. Je sais qu'il veut mon bien. Aujourd'hui, il faut faire une différence entre ma carrière et ma famille."

Son père, qui était jusqu'alors son entraîneur (ainsi que son frère), va être puni par la WTA. Aravane Rezaï a fait savoir qu'elle juge "trop extrême" cette décision. Il va être suspendu.

Actuellement 21e mondiale, elle est donc aujourd'hui sans entraîneur. C'est à ce moment que Henri Leconte est venu se placer. Lui qui est président de son club de Levallois, a confié : "Si elle me demande de l'entraîner, pourquoi pas ? Je suis là. Si elle revient aussi souriante qu'aujourd'hui, elle grimpera dans les cinq meilleures mondiales en deux temps trois mouvements."