En déplacement à Strasbourg, le Premier ministre Jean Castex s'est exprimé au micro de France Bleu Alsace le 11 décembre 2021, abordant l'incontournable sujet du moment : la Covid-19 et la cinquième vague. L'homme politique est personnellement concerné par le virus puisqu'il a contracté la maladie et a été testé positif le 22 novembre dernier. Il a choisi de revenir sur l'origine de la transmission du virus, sa fille âgée de 11 ans, pour justifier l'importance de la vaccination des enfants.
Alors que Jean Castex défend la vaccination des enfants entre 5 et 11 ans, le Premier ministre illustre ses propos par sa propre expérience, arguant que les enfants sont des "transmetteurs" : "J'en suis l'exemple vivant : c'est ma fille de 11 ans qui m'a donné le virus il y a quelques semaines. J'étais vacciné, donc je n'ai eu qu'une forme extrêmement légère. Donc oui, la vaccination des enfants est une nécessité." Dans un premier temps et sur la base du volontariat, les plus fragiles seront éligibles dès le 15 décembre : "On commencerait par ceux des présentant des pathologies". De son côté, le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale s'est dit "favorable mais avec des réserves" à la vaccination de ces enfants qui ne présentent pas de risques de contracter des formes graves du Covid-19, rappelle France Bleu.
Jean Castex, marié à Sandra Ribelaygue, est le père de quatre filles : Lise (22 ans), Pauline (20 ans), Eugénie (16 ans) et Léa (11 ans). Bénéficiant d'une image chaleureuse, il essaie de concilier son statut avec son rôle de papa, comme le confiait Le Parisien. "Avec la chienne Luna (un épagneul) qui jappe entre deux portes, comme ses filles qui passent parfois en pleine réunion de cabinet" écrit le quotidien. "Et là, il arrête toute affaire cessante pour faire un câlin, puis il reprend", précise une collaboratrice.
L'information selon laquelle Jean Castex a contracté le coronavirus avait fait beaucoup de bruit car elle est survenue peu après la divulgation d'images d'un événement officiel au cours duquel le chef du gouvernement n'avait pas respecté les gestes barrières. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait alors plaidé l'erreur humaine. Ce qui n'a pas empêché de nombreuses moqueries, parfois de critiques plus virulentes. Par ailleurs, un cas a été ensuite annoncé parmi les ministres : Brigitte Klinkert, en charge de l'Insertion.