"Ça les saoulait..." : Antoine Dupont nouvelle star du rugby à 7, ses coéquipiers pas franchement ravis par son arrivée

Si tout le monde n'a pas vraiment compris le choix d'Antoine Dupont de quitter le XV de France pour rejoindre l'équipe de France de rugby à 7, le sportif de 27 ans assume totalement son choix. L'histoire aurait été évidemment plus belle si le demi de mêlée avait pu porter l'équipe de Fabien Galthié à la victoire finale lors de la Coupe du monde de rugby, mais l'objectif du champion est clair, il veut décrocher la médaille d'or olympique lors des Jeux olympiques de Paris 2024.

Pour ses débuts avec sa nouvelle équipe, Antoine Dupont, qui vient d'ouvrir un restaurant à Toulouse dans un lieu chargé d'histoire, a fait fort avec une belle victoire dans un tournoi organisé à Los Angeles. De bon augure pour le rugbyman originaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), qui est devenu au fil des années une véritable bête médiatique et a permis d'amener un éclairage nouveau sur le rugby à 7. Interrogé par Paris Match sur cette effervescence médiatique autour de son arrivée et la façon dont ses nouveaux partenaires l'ont vécue, le joueur du Stade toulousain explique que tout allait plutôt bien dans les premiers temps : "Au début cela les faisait sourire", assure-t-il. "Mais j'avoue qu'à la fin, cela devenait redondant. Et même... Ça les saoulait un peu (il rit), la lumière braquée sur ma personne, bien malgré moi."

Une confession plutôt honnête de la part d'Antoine Dupont, qui a aussi exprimé son désarroi concernant les résultats du XV de France sans lui. Avant la belle victoire face à l'Angleterre le week-end dernier, les Bleus ont eu un début de tournoi des Six Nations très compliqué, ce qui n'a pas échappé au demi de mêlée. "C'est triste et difficile de voir l'équipe de France aussi démunie. Nous avons eu, depuis le début de ce tournoi, des scénarios compliqués avec des cartons rouges, l'incapacité à avoir la mainmise", avoue Antoine Dupont, avant de se montrer plus optimiste pour la suite : "Mais je ne suis pas plus inquiet que cela. Nous ne sommes pas soudain les derniers des derniers. Ce sont les mêmes joueurs qui, ces deux années, gagnaient quasiment tous leurs matchs."