"Désolée mais...." : Isabelle Adjani se justifie sur sa vie au Portugal, dans "un petit immeuble qui ne paie pas de mine"

C'est une femme discrète, parfois secrète, mais dont la vie a toujours fait grand bruit.Isabelle Adjani, dont la carrière a débuté au début des années 70, fait partie de cette catégorie d'actrices recherchées par le public. Et par les médias : alors qu'elle est au top de sa carrière, dans les années 80 et 90, elle est régulièrement la cible de rumeurs la disant notamment malade ou même hospitalisée.

Mais désormais, c'est son compte en banque qui intéresse. Visée par une enquête pour fraude fiscale, l'actrice serait soupçonnée d'avoir camouflé un don de 2 millions d'euros en prêt et de vivre hors du Portugal, où elle déclare pourtant sa résidence fiscale. Si elle nie les faits qui lui sont reprochés, ce dernier point, lui, ne lui plait vraiment pas du tout : remontée, c'est auprès de nos confrères de Paris Match qu'elle a tenu à remettre les pendules à l'heure.

"Oui, je vis dans un petit immeuble qui ne paye pas de mine. Désolée, je ne suis pas propriétaire d'un manoir avec un spa, mais locataire d'un appartement avec un grand parking que j'ai aménagé en loft et toute ma vie est entreposée", a-t-elle expliqué, évoquant son logement à Carcavelos, une petite ville à une vingtaine de kilomètres de Lisbonne.

On ne peut pas être ruinée quand...

Une mise au point claire, qui permet de voir qu'au soleil du Portugal, Isabelle Adjani se sent bien ! Dernièrement, l'actrice a sorti plusieurs téléfilms, dont des collaborations avec Josée Dayan qui lui avait offert les premiers rôles dans Adieu vinyle ou encore Diane de Poitiers. Et lorsqu'elle se déplace pour venir en France, elle a plusieurs solutions : "Les chambres d'amis, vous connaissez ? Ou alors l'hôtel, quand c'est professionnel et qu'une production, comme pour tout artiste, prend en charge les frais".

"On ne peut pas être ruinée quand on n'a jamais été fortunée", assène Isabelle Adjani finalement, qui sait avoir "gagné plus d'argent que la moyenne" mais qui en a "donné et perdu plus que la moyenne". Et en paix près de Lisbonne, loin de cette "spirale infernale" comme le décrit son avocat, elle peut profiter de sa carrière, de ses deux fils, Barnabé et Gabriel-Kane... et d'un peu de tranquillité !