C'est le vrai point noir de leur histoire : alors jeunes mariés et futurs parents de leur petit Archie, le prince Harry et Meghan Markle ont vécu plusieurs mois très difficiles entre 2018 et 2019. Tombée en dépression à cette période, en raison d'un certain acharnement des journalistes à son égard, l'actrice américaine a sombré, en effet, et a même eu des pensées suicidaires avant que le couple ne décide de quitter la famille royale.
Une période difficile déjà abordée face à Oprah Winfrey, mais sur laquelle ils sont revenus dans l'un des épisodes de leur série documentaire, dont la fin est sortie ce jeudi sur Netflix. Et le fils du roi Charles, toujours aussi ému, a eu des mots très forts envers lui-même.
"J'étais dévasté. Je savais ce qu'elle traversait, ce qu'on traversait tous les deux mais je n'aurais jamais cru que ça puisse en arriver là. Et le fait qu'on en arrive là, je me suis senti en colère et j'ai eu honte. Je n'ai pas géré ça très bien. C'est le prince Harry qui a géré ça, et non le mari. Et mon rôle a pris le dessus sur mes sentiments", a-t-il d'abord regretté.
Avant d'expliquer ce manque de réaction par son éducation royale : "J'ai été entraîné à me soucier davantage de ce que les gens vont penser si on ne va pas à tel événement. Quand j'y repense, je me déteste pour cela". Et d'ajouter un regret très fort : "Elle avait besoin de bien plus que ce que je pouvais lui donner."
Est-ce qu'il ne serait pas temps d'arrêter ?
Mais le couple, s'il regrette cette période noire, en veut surtout à la famille royale. En effet, selon Meghan Markle, tout le monde aurait été mis au courant et l'actrice aurait demandé un soutien psychologique... qui lui aurait été refusé. "Je voulais me faire aider mais je n'avais pas le droit. Ils s'inquiétaient de l'image que ça donnerait de l'institution", accuse-t-elle.
Une réaction grave pour le prince Harry, qui en profite pour balancer sur les autres membres de son clan, dont aucun ne se serait précipité pour aider sa femme. "Ils savaient à quel point c'était grave, mais ils pensaient : 'Est-ce qu'elle ne peut pas le gérer toute seule ?'. C'était un peu : 'On a tous fait avec, pourquoi elle ne le pourrait pas ?'", explique-t-il, sans donner de nom, même si l'on imagine que son frère fait partie des accusés dans sa tête.
Mais selon lui, "c'était très différent" des situations vécues par Kate Middleton, Sophie de Wessex ou même Camilla Parker-Bowles, notamment en raison du racisme latent. "Même si on met tout ça de côté, est-ce que ça veut dire qu'elle aurait juste dû prendre sur elle, comme le reste de la famille ? Ou on se dit qu'il est peut-être temps d'arrêter ?", accuse-t-il aujourd'hui, tout en racontant la réaction de son père lorsqu'il lui en avait parlé.
"Mon père m'a dit 'Bon sang mon chéri, si tu n'arrives pas à assumer les médias, ça ne va pas, tu sais qu'ils ne changeront jamais'. Et j'ai dit 'Mais je ne suis pas d'accord'." Une réaction qui l'a finalement mené à quitter son pays...