Par
Lucie Gosselin
| Rédactrice
Journaliste passionnée, depuis plus de 10 ans, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages ou des interviews.
Dans les colonnes de "Télé-Loisirs", ce vendredi 5 juillet de nouveaux témoignages dénoncent les comportements de Thomas Sotto au sein de la rédaction de Télématin, sur France 2. Des accusations qui font écho à l'enquête de "Télérama" sur l'animateur "très difficile" au travail à " l'ego démesuré " et qui en aurait poussé plus d'un à partir.
"Partout où il est passé, ça s'est mal fini..." : Thomas Sotto face à de nouvelles révélations sur ses comportements
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À en croire ses collaborateurs, il aurait instauré un climat de travail "toxique". Depuis ce 3 juillet, Thomas Sotto est pointé du doigt pour ses comportements au sein de la rédaction de Télématin. Aux commandes de la matinale de France 2, il exercerait une "pression constante" sur ses équipes, apprend-on dans une enquête de Télérama, parue cette semaine. Au lendemain de ces révélations, les témoignages contre le journaliste se multiplient. Auprès de Télé-Loisirs, une source proche du dossier dépeint un Thomas Sotto "très difficile" qui "peut avoir des crises".
"Moi, je l'ai vu humilier des chroniqueurs en conférence de débrief. On avait une programmatrice notamment chargée des 4 Vérités et très expérimentée. Elle est partie en burn-out au bout de deux mois à cause de lui", poursuit ce témoin. Et ce ne serait "pas la première" employée à quitter la rédaction : "Il y en a beaucoup qui sont partis par sa faute, d'autres qui ne veulent plus travailler avec lui et ceux qu'il a blacklistés..."
Thomas Sotto est décrit comme "le faux gentil par excellence"
L'acolyte de Marie Portolano, - laquelle quitte déjà le programme - qui animera l'émission aux côtés de Flavie Flament dès la rentrée, serait un "faux-gentil par excellence", selon les sources jointes par Télé Loisirs. À nos confrères, on précise : "On m'a toujours dit de se méfier de lui. Partout où il est passé, ça s'est mal fini". Déjà dans les locaux de RTL, "il ne parlait à personne à la radio et était désagréable avec les autres , raconte un ex-collaborateur de la station. À RTL, ça s'est mal passé à la fin. Il n'aime que lui. Il a un ego démesuré".
Oui, je peux être exigeant
Un récit qui fait écho aux nombreux témoignages rapportés par
Télérama. Dans les colonnes du magazine, un ancien collaborateur déplore
une organisation "chaotique". Et ajoute :
"Il y a de sa part de l'irrespect, des colères froides, il dénigre le travail". Lors des débriefings quotidiens de l'émission, "
ses phrases fétiches selon les jours, c'est : 'C'était nul', 'On n'a pas assez d'ambition', 'On ne se donne pas les moyens', 'Les invités n'étaient pas bons'". "Il n'est jamais satisfait. J'appelle ça le 'debrief déglingue'", poursuit cette même source.
"Blessé" par toutes ces critiques, Thomas Sotto reconnaît dans
Télérama :
"Est-ce-que je mets de la pression sur les équipes ? Oui, sans doute, parce que cela fait partie de mon boulot".Et le journaliste d'ajouter :
"Oui, je peux être exigeant, de bonne ou de mauvaise humeur. Je suis très franc, je dis les choses les yeux dans les yeux". Thomas Sotto,
récemment agressé et méprisé sur un plateau télé, souligne que la matinale de
France 2 représente "
beaucoup de pression, de fatigue, et peut-être chez certains un sentiment d'injustice, car personne ne démérite".Si ses envies sont "peut-être un peu trop sans limite", il assure avoir "corrigé le tir depuis deux ans". Il invite ainsi à "prendre de la distance avec la caricature !", à savoir le portrait qui est fait de lui. De con côté, Alexandre Kara, directeur de l'information de France Télévisions, a apporté son soutien au journaliste. Auprès du Parisien, il affirme : "Lui et son équipe ont toute notre confiance. Ils ont fait un excellent travail cette saison".