C'est avec stupeur et tristesse que les Français ont appris la mort de Michel Blanc, ce 3 octobre 2024. Alors qu'il se dit en pleine forme, l'acteur de 72 ans rend l'âme des suites d'un malaise cardiaque alors qu'il se trouve à l'hôpital Saint-Antoine dans le 12e arrondissement de Paris. Victime d'un choc anaphylactique sous forme d'un oedème de Quincke, celui dont la date et le lieu des obsèques ont été dévoilés à la télévision, n'a pas survécu et il s'en est allé, déclenchant une vague d'émotions. C'est d'ailleurs son ami de toujours, Gérard Jugnot, qui a été le premier à en parler sur les réseaux sociaux, avant que les autres membres de la troupe du Spendid ne fassent part de leur tristesse.
C'est avec eux, de Christian Clavier à Josiane Balasko en passant par Thierry Lhermitte, que Michel Blanc a connu le succès alors qu'il était encore dans la vingtaine. Avec la sortie du film Les Bronzés en 1978, l'acteur devient une star, dans son rôle de Jean-Claude Dusse, avant de revenir l'année suivante dans Les Bronzés font du ski, qui confirme encore plus le sacre de cette troupe de comédiens pas comme les autres. Encore aujourd'hui, les deux films sont parmi ceux qui passent le plus régulièrement à la télévision française et à chaque fois, c'est un véritable triomphe. Lundi encore, en diffusant le premier volet, TF1 a réalisé une excellente audience avec plus de 5,8 millions de téléspectateurs, comme l'a rapporté PureMédias.
En début d'année, et sans raisons particulières, Les Bronzés font du ski avait réuni de son côté plus de 5 millions de téléspectateurs, preuve que le second long-métrage est également très apprécié et peut-être plus, par les Français. Pour celui qui était en couple avec Ramatoulaye Diop mais vivait souvent seul, il y a plusieurs facteurs qui expliquent l'attachement du public pour la suite des Bronzés. "Il est dû à la neige. Tout simplement parce que Les bronzés font du ski. Je m'explique : tout le monde – quand on a la chance d'aller au ski – vit les mêmes trucs, les télésièges qui se bloquent, les gens qui tombent, la neige trop poudreuse. On a présenté au public un miroir déformant de sa propre expérience. Et c'est pour ça que ça marche encore. Il retrouve des personnages qu'il connaît et qui sont confrontés aux mêmes aléas que lui", expliquait Michel Blanc en avril 2024 à Paris Match, dans une interview ressortie ce mardi 8 octobre par nos confrères.
Pour le grand copain de Jean-Paul Rouve, Les Bronzés font du ski est plus rassembleur et plus grand public, contrairement au premier volet. "Le premier Bronzés fonctionne aussi, mais il fait de moins bonnes audiences. C'était quand même un film sur un baisodrome – pardon pour le Club Med, mais c'était la réalité – et ce n'est plus très correct de nos jours", analyse celui dont les derniers instants ont été dévoilés par une personne bien informée.
Retrouvez l'interview complète de Michel Blanc dans le dernier numéro de Paris Match.