Thomas Langmann au festival de Cannes en 2010© Abaca
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Thomas Langmann, fils de Claude Berri, marche sur les pas de son défunt père puisqu'il est aussi producteur. En ce moment, on imagine facilement cette figure du cinéma la tête dans les nuages, rêvant à un Oscar. Sa production, The Artist (actuellement dans les salles), a été auréolée du prix d'interprétation (Jean Dujardin) à Cannes et Harvey Weinstein, qui a acquis les droits étrangers de distribution, se prépare à le défendre aux Oscars. Non pas comme meilleur film étranger, mais dans les catégories reines, aux côtés des oeuvres américaines. Homme de passion et cinéphile averti, on découvre les facettes de cet éternel jeune homme, dans le portrait que lui consacre Le Figaro.
Retour en juillet 2010. Une nouvelle se répand à toute allure : l'équipe d'OSS 117 préparerait Parce que je le vaux bien, long métrage inspiré de l'affaire Bettencourt - actuellement en plein dans l'actualité avec la mise sous tutelle de l'héritière de L'Oréal : "C'était une blague qu'on a lancée avec Michel Hazanavicius [réalisateur d'OSS 117 et The Artist], raconte-t-il, comme un gamin fier de son coup. On ne savait pas comment financer The Artist. Alors on a inventé ce projet en espérant que L'Oréal s'affolerait et nous signerait un chèque. On a choisi un journaliste pipelette et le buzz a décollé. Jeanne Moreau voulait jouer Liliane Bettencourt et Isabelle Huppert, sa fille, Françoise." Edouard Baer avait aussi annoncé préparer un film sur l'affaire, intitulé Frais de riches avec une Liliane Bettencourt interprétée par... Jean Rochefort. Espérons que ce projet-là se concrétise !
Du culot, il en est fort bien pourvu, ce Langmann, et sans ce fameux culot, il n'aurait jamais pu porter à l'écran des projets ambitieux tels que The Artist bien évidemment, mais aussi Mesrine, tout en se relevant des échecs d'oeuvres telles que Blueberry.
En attendant les Oscars, il observe les chiffres de La Nouvelle Guerre des boutons de Christophe Barratier qu'il a produite, oeuvre en concurrence avec La Guerre des boutons de Yann Samuell et produite par Marc du Pontavice. Thomas Langmann souhaite aussi passer derrière la caméra et avec sa société de production La Petite Reine, pour réaliser une oeuvre sur la mort d'Ilan Halimi, intitulée Les Ignorants.
Papa de Lou, 9 ans, et ami de Jean-David Blanc, fondateur d'Allociné et d'iCinéma, il s'est construit un parcours impressionnant de "fils de", faisant face aux suicides de son oncle Jean-Pierre Rassam (père du fils de Carole Bouquet, Dimitri), de sa mère, et de son frère Julien. Une histoire de vie qui a tout d'un mélodrame de cinéma. Mais c'est à Thomas Langmann d'écrire un happy end.
Retour en juillet 2010. Une nouvelle se répand à toute allure : l'équipe d'OSS 117 préparerait Parce que je le vaux bien, long métrage inspiré de l'affaire Bettencourt - actuellement en plein dans l'actualité avec la mise sous tutelle de l'héritière de L'Oréal : "C'était une blague qu'on a lancée avec Michel Hazanavicius [réalisateur d'OSS 117 et The Artist], raconte-t-il, comme un gamin fier de son coup. On ne savait pas comment financer The Artist. Alors on a inventé ce projet en espérant que L'Oréal s'affolerait et nous signerait un chèque. On a choisi un journaliste pipelette et le buzz a décollé. Jeanne Moreau voulait jouer Liliane Bettencourt et Isabelle Huppert, sa fille, Françoise." Edouard Baer avait aussi annoncé préparer un film sur l'affaire, intitulé Frais de riches avec une Liliane Bettencourt interprétée par... Jean Rochefort. Espérons que ce projet-là se concrétise !
Du culot, il en est fort bien pourvu, ce Langmann, et sans ce fameux culot, il n'aurait jamais pu porter à l'écran des projets ambitieux tels que The Artist bien évidemment, mais aussi Mesrine, tout en se relevant des échecs d'oeuvres telles que Blueberry.
En attendant les Oscars, il observe les chiffres de La Nouvelle Guerre des boutons de Christophe Barratier qu'il a produite, oeuvre en concurrence avec La Guerre des boutons de Yann Samuell et produite par Marc du Pontavice. Thomas Langmann souhaite aussi passer derrière la caméra et avec sa société de production La Petite Reine, pour réaliser une oeuvre sur la mort d'Ilan Halimi, intitulée Les Ignorants.
Papa de Lou, 9 ans, et ami de Jean-David Blanc, fondateur d'Allociné et d'iCinéma, il s'est construit un parcours impressionnant de "fils de", faisant face aux suicides de son oncle Jean-Pierre Rassam (père du fils de Carole Bouquet, Dimitri), de sa mère, et de son frère Julien. Une histoire de vie qui a tout d'un mélodrame de cinéma. Mais c'est à Thomas Langmann d'écrire un happy end.