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Qui l'eût cru ? Un film muet qui fait autant parler de lui ! Le long métrage en question est The Artist, réalisation de Michel Hazanavicius, avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo dans les premiers rôles. Présenté (de justesse) en compétition officielle au dernier festival de Cannes et lauréat du prix d'interprétation pour monsieur Dujardin, The Artist va enfin débarquer sur les écrans en octobre. Le magazine Studio CinéLive se propose de revenir sur cette aventure qui laisse sans voix.
L'entrée de The Artist
Faire rêver avec du muet, c'est un exercice de style audacieux qui semblait impossible à réaliser en 2011, à l'heure où les technologies les plus développées éveillent tous les sens. Accompagné du producteur Thomas Langmann, fils de Claude Berri, le cinéaste Michel Hazanavicius se lance tout de même dans l'aventure.
Celui qui a porté à l'écran les aventures de l'inénarrable OSS 117 entre dans la cour hollywoodienne pour les besoins de son film The Artist. L'histoire se déroule à Hollywood en 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet dont l'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Leurs destins vont alors se croiser.
L'Age d'or hollywoodien
"Pour l'amoureux d'Hollywood, les repérages à Los Angeles ressemblent à un pèlerinage. La production investit les décors de Frank Capra, la maison de Douglas Fairbanks, les studios de Charlie Chaplin, etc. Trente-cinq jours de tournage intenses suivront, tandis que Warner, séduite à la vue des premiers rushes, rejoint l'aventure en cours de routes," lit-on dans le magazine, comme pour s'imprégner de l'ambiance magique du film.
La présence au casting de John Goodman et James Cromwell, le costumier de Paul Thomas Anderson (Magnolia, There Will Be Blood), la maquilleuse attitrée de George Clooney et des techniciens qui ont fait tous les films de Steven Soderbergh : l'équipe du film a de quoi faire tourner la tête !
L'objectif ultime serait-il l'Oscar ?
La sortie française de The Artist, le 12 octobre, empêche le film de défendre la France car, pour prétendre à l'Oscar du meilleur film étranger, l'oeuvre doit être sortie dans son pays d'origine avant le 30 septembre de l'année précédant la cérémonie. Un mal pour un bien car Harvey Weinstein, qui "a acheté les droits du film pour la moitié de la planète", se prépare à sortir le grand jeu pour que The Artist concourre dans les catégories de meilleurs film, réalisateur et acteur. Après le succès du Discours d'un roi, Weinstein compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin.
Jean Dujardin s'oblige à garder les pieds sur terre. Déjà, il l'admet en riant dans l'interview de Studio CinéLive : "Je continuerai de faire mes interviews en français. Ou en muet, sinon. [...] C'est de l'ordre du complexe, il va falloir que je dépasse cela. [...] Cet acteur qui ne parle pas une broque d'anglais et qui va se pointer à Hollywood. Qu'est-ce c'est que ce touriste ?" Quant à la course aux Oscars, il précise : "Je ne suis pas un vendeur, je suis un acteur." Tout en ajoutant : "Je vais vivre l'expérience, en ne sachant pas où je vais mettre les pieds."
L'entrée de The Artist
Faire rêver avec du muet, c'est un exercice de style audacieux qui semblait impossible à réaliser en 2011, à l'heure où les technologies les plus développées éveillent tous les sens. Accompagné du producteur Thomas Langmann, fils de Claude Berri, le cinéaste Michel Hazanavicius se lance tout de même dans l'aventure.
Celui qui a porté à l'écran les aventures de l'inénarrable OSS 117 entre dans la cour hollywoodienne pour les besoins de son film The Artist. L'histoire se déroule à Hollywood en 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet dont l'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Leurs destins vont alors se croiser.
L'Age d'or hollywoodien
"Pour l'amoureux d'Hollywood, les repérages à Los Angeles ressemblent à un pèlerinage. La production investit les décors de Frank Capra, la maison de Douglas Fairbanks, les studios de Charlie Chaplin, etc. Trente-cinq jours de tournage intenses suivront, tandis que Warner, séduite à la vue des premiers rushes, rejoint l'aventure en cours de routes," lit-on dans le magazine, comme pour s'imprégner de l'ambiance magique du film.
La présence au casting de John Goodman et James Cromwell, le costumier de Paul Thomas Anderson (Magnolia, There Will Be Blood), la maquilleuse attitrée de George Clooney et des techniciens qui ont fait tous les films de Steven Soderbergh : l'équipe du film a de quoi faire tourner la tête !
L'objectif ultime serait-il l'Oscar ?
La sortie française de The Artist, le 12 octobre, empêche le film de défendre la France car, pour prétendre à l'Oscar du meilleur film étranger, l'oeuvre doit être sortie dans son pays d'origine avant le 30 septembre de l'année précédant la cérémonie. Un mal pour un bien car Harvey Weinstein, qui "a acheté les droits du film pour la moitié de la planète", se prépare à sortir le grand jeu pour que The Artist concourre dans les catégories de meilleurs film, réalisateur et acteur. Après le succès du Discours d'un roi, Weinstein compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin.
Jean Dujardin s'oblige à garder les pieds sur terre. Déjà, il l'admet en riant dans l'interview de Studio CinéLive : "Je continuerai de faire mes interviews en français. Ou en muet, sinon. [...] C'est de l'ordre du complexe, il va falloir que je dépasse cela. [...] Cet acteur qui ne parle pas une broque d'anglais et qui va se pointer à Hollywood. Qu'est-ce c'est que ce touriste ?" Quant à la course aux Oscars, il précise : "Je ne suis pas un vendeur, je suis un acteur." Tout en ajoutant : "Je vais vivre l'expérience, en ne sachant pas où je vais mettre les pieds."
L'acteur et sa partenaire Bérénice Bejo - par ailleurs compagne du cinéaste Michel Hazanavicius et enceinte de leur second enfant - reviennent sur leurs impressions de tournage. Jean Dujardin, époux d'Alexandra Lamy, a des peurs dans la vie, "mais pas au cinéma". Bérénice, elle, avoue que son personnage, Peppy, est un peu l'arrière-grand-mère de Laetitia de Meilleur espoir féminin, le film qui l'a révélée. Et pour composer son héroïne dans The Artist, elle a beaucoup regardé Marlene Dietrich pour sa façon animale de bouger, ou Joan Crawford, complétant ensuite ainsi : "Mais Michel a écrit les rôles pour nous, il fallait que ces personnages nous soient proches."
The Artist, au cinéma le 12 octobre