Une interview dont Alessandra Sublet se souviendra longtemps. Invitée sur le plateau de Quotidien sur TMC le 29 septembre 2023, l'ancienne animatrice en pleine promotion de son seule-en-scène Tous les risques n'auront pas la saveur du succès a dû faire face aux questions de Yann Barthès, qui ne semblait pas du tout partager ses propos sur le développement personnel. Alors qu'elle était en train de raconter sa vie, sa vision de la réussite et la nécessité de prendre des risques dans la vie, elle indiquait : "Si ton chemin ne ressemble pas à celui du voisin, ce n'est pas très grave. S'il t'épanouit, si tu te sens bien, et si tu penses que c'est celui qu'il faut prendre, ben tant mieux Combien de gens ne font pas de choix dans leur vie parce que c'est dur de faire des choix, c'est dur de dire non. Moi, j'ai appris à dire non ! J'avais vraiment du mal à dire non.".
Je ne suis pas d'accord
Visiblement pas trop d'accord avec les phrases de son invitée, Yann Barthès a alors répondu, avec un brin d'insolence : "Après, il y a des gens qui n'ont pas le choix..." Forcément, une tension s'est alors rapidement fait ressentir sur le plateau de l'émission, les autres chroniqueurs restant silencieux. Un peu agacée et gênée, Alessandra Sublet répond finalement: "Ah bah, je ne suis pas d'accord. Explique-moi ?". Prêt à débattre et indifférent par rapport à l'ambiance un peu électrique qui s'est créé pendant l'émission, Yann Barthès poursuit : "Oh bah si, quand même. Il y a des gens qui n'ont pas le choix, sur le travail, sur la vie... Il y a beaucoup de gens qui ont des vies compliquées, et qui n'ont pas le choix".
Je suis désolée : non
"Je suis désolée : non", a alors avancé l'ancienne animatrice radio. Pour étayer son propos, elle a rappelé que ses parents "vendaient des camping-cars et des caravanes" et que chacun peut faire un petit pas, si minime soit-il, pour tenter de réaliser ses rêves. "Tu me parles de quoi aujourd'hui, de gens qui nous regardent, qui ont des fins de mois difficiles, qui se disent 'Il faut que je garde mon job, sinon je ne pourrais pas payer mon loyer' ? [...] En France, on ne loue pas ça. On loue ce que tu viens de dire : 'Des gens avec des fins de vie difficiles, c'est compliqué, il ne faut pas dire ça...'"."Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas dire ça !", a finalement conclu Yann Barthès. Un moment très tendu qui s'est finalement conclu sur des sourires (peut-être un peu forcés) des deux protagonistes...