Lundi 14 juillet, Près de 4000 soldats ont défilé à pied sur les Champs-Élysées, survolés par des dizaines d'avions, suivis par un défilé motorisé de l'Armée de terre, de la Gendarmerie nationale et de la Garde républicaine, pour ne citer qu'elles... Un défilé bien plus que militaire puisqu'il rendait hommage aux 430 000 soldats venus des colonies françaises combattre en Europe lors de la Première Guerre mondiale. Ce défilé du Centenaire, en présence des représentants de près de 70 nations, s'est achevé par un message de paix, un magnifique lâcher de colombes au pied de l'Arc de Triomphe. Un défilé auquel ont assisté François Hollande et ses ministres, ainsi que l'épouse du premier d'entre eux, Anne Gravoin.
Le 2 juillet, la violoniste apparaissait au côté de Valérie Trierweiler, dont elle être restée proche depuis son départ de l'Élysée, à la 20e édition du gala Musique contre l'oubli organisé par Amnesty International au Théâtre des Champs-Élysées. Autre ambiance, nettement plus protocolaire ce 14 juillet avec le traditionnel défilé militaire. Rompue à l'exercice depuis que son époux Manuel Valls a été nommé ministre de l'Intérieur puis Premier ministre au printemps dernier, Anne Gravoin était sur son 31, superbe en rose poudré dans la tribune officielle. À ses côtés, Véronique Bartolone, épouse de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, mais aussi Marie-France Marchand-Baylet, compagne de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Leurs compagnons respectifs assistaient à l'événement depuis les tout premiers rangs de la tribune auprès de leurs collègues Ségolène Royal (Écologie) Aurélie Filippetti (culture), Axelle Lemaire (secrétaire d'État chargée du Numérique), Christiane Taubira (Justice), Michel Sapin (Finances) ou Arnaud Montebourg (Économie). Tous entouraient le président de la République qui occupait une place centrale, non loin de Claude Bartolone, justement, et d'Anne Hidalgo, la nouvelle maire de Paris.
Parmi les invités du président, Albert de Monaco. Le souverain monégasque a assisté au défilé militaire au côté de son chambellan, le colonel Luc Frigant, commandant de la force publique. Charlene, enceinte, était absente.
Après le défilé, entamé par l'arrivée émouvante d'un peloton de soldats français en tenue bleu horizon des poilus et clos par un lâcher de colombes, François Hollande s'est offert un bain de foule avant de rejoindre le palais de l'Élysée pour la traditionnelle interview du 14 juillet. Interrogé sur sa vie privée - lors de la précédente Fête nationale, le président était encore accompagné de Valérie Trierweiler -, il botte en touche, mais promet de nous tenir au courant : "J'ai une règle, la vie privée doit être la vie privée. Donc je fais en sorte de la mettre en oeuvre, cette règle. Et lorsque j'aurai des informations à vous communiquer, je le ferai. Mais je n'en ai aucune." En attendant l'arrivée (ou le retour) d'une première dame, Anne Gravoin, violoniste talentueuse et épouse indépendante de Manuel Valls, est l'atout charme numéro un de ce gouvernement...