Alors qu'elle a enflammé Bobino lors du spectacle annuel de la station de radio Europe 1, Europe 1 fait Bobino, Anne Roumanoff continue sa tournée Anne[rouge]manoff en Suisse. A l'occasion de son passage chez nos voisins suisses, l'humoriste, qui fait ce métier depuis déjà 25 ans, se confie au site du Matin. A coeur ouvert, l'humoriste en dit plus sur son enfance bercée par l'insécurité financière.
Petite, l'humoriste se disait farceuse et compétitrice. Son premier souvenir remonte à la maternelle où elle collectionnait les vignettes. Et pas question d'en avoir moins que sa voisine ! Malgré tout, on ne peut pas dire qu'Anne Roumanoff fut une tête brulée, rôle d'aînée oblige : "J'étais raisonnable, l'aînée de quatre enfants et j'ai toujours eu le sens des responsabilités."
De son enfance, elle se souvient aussi de l'instabilité financière liée à la situation professionnelle de ses parents. Elle raconte : "Mon père avait une entreprise. Il importait des vêtements indiens et il avait tout le temps peur de faire faillite. Une fois, il avait cassé des tasses à thé parce que ma mère nous avait acheté des glaces. Il a dit : 'Tu crois qu'on a les moyens d'acheter des glaces ?'" Ce souvenir est gravé dans sa mémoire. Et très jeune, Anne Roumanoff a vécu dans "la peur de la faillite, de manquer d'argent".
L'humoriste a donc enchaîné les petits boulots. De ramasseuse de framboises à des cours de théâtre pour les enfants en passant par la vente de café par téléphone, Anne Roumanoff n'était pas regardante. Mais la sympathique comique a toujours su qu'elle voulait être célèbre : "J'ai voulu devenir actrice. Le mot me plaisait. Je voulais être célèbre. Entendre Sylvie Joly à la radio à cette époque-là m'avait marquée. Ça a été déclencheur."
L'interview se poursuit avec des questions aussi étranges que personnelles. A-t-elle déjà volé, tué ou même payé pour l'amour ? Bien évidemment, l'humoriste répond par la négative, étonnée de telles interrogations. Autre révélation choc, Anne Roumanoff avoue... ronfler ! Un mythe s'effondre !
Épanouie auprès de son homme, qu'elle trouve sexy, et de ses enfants, Anne Roumanoff, qui a souffert des critiques liées à son physique, est une battante qui semble savoir se protéger des requins de ce métier. Elle n'est par pour autant insensible : "J'ai pleuré de fatigue ou lorsque quelqu'un meurt... Je pleure assez souvent. C'est plutôt nerveux. Mais je suis toujours agacée par les artistes qui se plaignent de leur situation. On a beaucoup de chance."
C'est un nouveau visage que nous livre Anne Roumanoff dans cette interview...