Roumanoff débriefe aujourd'hui son passage au tournoi dans sa chronique hebdomadaire du Journal du Dimanche. Elle raconte y avoir déjeuné en compagnie de quelques happy few et croisé Patrick Bruel en Ray-Ban (nous aussi nous l'avons vu), mais qu'elle a surtout refusé d'assister à un match.
"On m'a gentiment proposé (...) j'ai décliné prétextant un rendez-vous, mais la vérité est je préfère regarder à la télé." Pourtant, ce jour-là, Anne aurait pu assister à la très belle rencontre entre Roger Federer et Robin Söderling qui s'est soldé par l'élimination du Suisse.
En réalité, être people à Roland-Garros, c'est trop de boulot : "Il faut avoir les yeux cachés derrière de grandes lunettes de soleil même quand il pleut, penser à ne pas se gratter les oreilles, sourire à son conjoint au cas où on serait photographié tout en évitant de lui rouler des pelles à pleine bouche et applaudir de temps en temps avec un enthousiasme un peu blasé pour bien montrer qu'on n'est pas juste venu pour se montrer."
Effectivement, c'est tout un art. Et comme le dit Anne Roumanoff, c'est tellement plus agréable de regarder de chez soi, "vautré sur un canapé, critiquer à loisir les joueurs et gueuler par ce qu'ils ne vous écoutent pas."
Opérée en avril suite à des problèmes de santé, l'humoriste a dû annuler sa tournée. Preuve en est avec cette nouvelle chronique qu'Anne Roumanoff n'a rien perdu de sa fantaisie. On se souvient ici même de son compte-rendu croquignolet de la cérémonie des Globes de Cristal qu'elle présentait en compagnie de Patrick Poivre D'Arvor.
Elle fera son retour à la télé au côté de Julien Courbet mardi 8 juin.