Elle doit regretter amèrement d'avoir répondu à la question... Huit jours après l'interview polémique d'Anny Duperey sur RTL, dans laquelle elle avait expliqué regretter "une chasse aux sorcières" après les révélations de Judith Godrèche sur ses relations avec Benoit Jacquot et Jacques Doillon (accusés de viols sur mineur), et dans laquelle elle avait surtout sous-estimé le phénomène d'emprise ressenti par l'actrice, la comédienne de 76 ans vient d'officialiser la fin de son marrainage de l'association SOS Villages d'enfants.
Une décision prise "d'un commun accord" après le scandale, selon les responsables de cette association que l'ex-femme de Bernard Giraudeau représentait depuis plus de trente ans et qui a été prise malgré des excuses répétées plusieurs fois. "Anny Duperey, dont les propos maladroits contreviennent au sens même de notre action de protection de l'enfance, nous a informés qu'elle avait formulé des regrets et présenté des excuses à Judith Godrèche. Nous le saluons. Pour autant, d'un commun accord, nous sommes convenus qu'il était préférable de mettre un terme à son marrainage", ont-ils notamment écrit dans un communiqué.
Avant de rappeler que malgré son travail sérieux pendant plus de 30 ans en faveur des enfants orphelins, ses propos ne pouvaient être acceptés dans le cadre de leur combat quotidien : "Nous tenons ici à la remercier pour son engagement aux côtés de l'association et pour sa disponibilité pendant de nombreuses années qui nous ont été particulièrement précieux. SOS Villages d'Enfants rappelle qu'en toutes circonstances, publique, professionnelle ou familiale, il faut que la parole se libère. C'est une évidence, une absolue nécessité et l'un de nos combats."
Des arguments qu'Anny Duperey semble accepter, elle qui a expliqué elle-même qu'elle préférait passer la main pour éviter d'impacter l'association avec les "propos maladroits" qu'elle regrette aujourd'hui. Invitée ce dimanche sur le plateau du 19/20 de France 3, elle a d'ailleurs à nouveau tenu à présenter ses excuses.
"J'ai eu des propos maladroits, je l'avoue et je m'en excuse", a-t-elle d'abord expliqué. Avant de poursuivre : "J'ai passé quasiment ma vie à soutenir la cause des femmes, des enfants, des adolescents en difficultés, donc c'est vrai que j'ai été maladroite. [...] Malheureusement, cette maladresse, elle a atteint cette association que je défends avec tellement de foi depuis 32 ans." Un point non acceptable pour elle, qui l'a donc décidée à "passer la main". Mais la polémique, elle, n'est pas encore finie...