C'est un combat qu'elle mène depuis maintenant plus d'un an... En février 2023, Virgilia Hess annonçait souffrir d'un cancer du sein de stade 3 sur 4. Un réel bouleversement dans sa vie, d'autant plus que la maladie lui a été diagnostiquée alors qu'elle était enceinte de son premier enfant. Devant les caméras de C à Vous (France 5), mardi 1er octobre, la présentatrice météo de BFMTV revient sur son combat dans la chronique Story de Mohamed Bouhafsi.
Elle avait 0,01% de chance d'avoir le diagnostic d'un cancer du sein lors d'une grossesse. Et pourtant, Virgilia Hess, depuis devenue maman d'une adorable petite Léna-Rose, a dû faire avec. "Je me dis que c'est impossible de porter la vie et en même temps avoir une maladie mortelle. On a choisi le prénom... Les semaines qui venaient de s'écouler étaient vraiment féériques. Et là, je me suis demandée quelle serait la prochaine étape. Je me suis dit : je vais choisir mon cercueil", raconte-t-elle, sans filtre.
Cette annonce l'a d'ailleurs bouleversée, comme elle l'explique : "A ce moment-là, je suis enceinte de quasiment six mois. Mon lexique va être berceau, peluche, biberon... Que des choses qui représentent la vie que je portais. Et là d'un coup c'est un tsunami que l'on se prend en pleine face, une balle dans la tête carrément. Mon cerveau s'est complètement mis en off, j'étais en pilote automatique. J'entendais ce qu'on me disait mais je n'arrivais pas à le concevoir. J'étais vraiment spectatrice de ce qui se passait. Et puis c'est bizarre parce qu'on ne se sent pas malade." Son mécanisme de défense à elle...
Mais surtout, Virgilia Hess, qui s'est affichée avec différentes perruques, a craint pour sa vie et aussi pour l'avenir de sa fille. "Je ne savais pas si j'allais guérir et j'avais très peur de ça. J'ai eu peur de me dire qu'elle allait peut-être grandir sans maman. Ca a été difficile les premières semaines", déclare-t-elle. Mais cette grande optimiste a toujours gardé espoir : "Je vois toujours le verre à moitié plein, donc dans ma tête, c'était hors de question que je baisse les bras, déjà parce que j'avais envie de vivre et là j'avais une raison supplémentaire de me battre." Aujourd'hui, elle est en rémission ! Le parcours n'est pas encore fini mais il semble en bonne voie...