Saison terminée, vacances pas encore commencées, c'est la fenêtre idéale pour tenter d'intercepter les stars du football avant qu'elles ne partent profiter de quelques semaines de repos. Antoine Griezmann, auteur d'une nouvelle saison convaincante sous le maillot de l'Atletico Madrid (3e de Liga, demi-finaliste de Ligue des Champions), s'est justement arrêté au micro de Nikos Aliagas, dans De quoi j'ai l'air ? sur Europe 1, et sur le plateau de Yann Barthès, dans Quotidien sur TMC, dans le cadre de la promotion de son autobiographie Derrière le sourire.
L'ancien trublion du Petit Journal n'a d'ailleurs pas hésité à se transformer en consultant sportif pour mettre Grizi sur le gril de "l'interview sans langue de bois" et lui soutirer des informations croustillantes sur la suite de sa carrière. "Ça va se décider dans les deux semaines", assure-t-il, évoquant les deux options envisagées : partir pour Manchester United, club mythique qui lui a fait une offre mais destination pas vraiment privilégiée par sa future femme, Erika Choperena, ou rester à l'Atletico, qui négocie avec son entourage et n'entend pas perdre son attaquant vedette. Et si le buteur de l'équipe de France n'a effectivement pas fait dans la langue de bois, il a en revanche curieusement manipulé les chiffres, créant sans s'en rendre compte un écran de fumée : après avoir évalué à 6/10, soit 60% de chances, la probabilité d'un transfert à Manchester United, il a estimé à... 7/10 celle qu'il reste à l'Atletico. Soit un partage des probabilités dont le cumul s'élève à 130% ! Ce qui est sûr, c'est qu'on n'est sûr de rien...
Sur Europe 1 comme sur TMC, le chouchou du public français, qui a fini sur le podium du Ballon d'or, a également évoqué sa vie hors des terrains. Papa d'une petite Mia qui a eu 1 an le 8 avril, il a trouvé là un sujet di discussion idéal avec Nikos Aliagas, père d'Agathe (4 ans) et d'Andreas (né en octobre dernier).
"Le plus beau jour de ma vie", se remémore-t-il en repensant à la naissance de sa fille, mais aussi l'angoisse qui l'a précédée, Erika devant subir une césarienne : "J'avais peur qu'il lui arrive quelque chose. On m'a laissé passer avec elle, et je regardais tous les moniteurs, je scrutais pour voir si tout allait bien", se souvient-il. Et de poursuivre, une fois l'accouchement terminé : "Pendant que l'on attendait Erika, j'étais seul avec la petite et je lui disais des petits mots. C'était un très beau moment."
Yann Barthès, quant à lui, arrive à faire chanter à Antoine Griezmann l'hymne de l'Atletico, qu'il chante à Mia le soir pour l'endormir. Une séquence qui donne le sourire à redécouvrir en début d'émission.
Ce mardi 23 mai, le site lepoint.fr aussi y est allé de son interview d'Antoine Griezmann, l'occasion d'aborder le mariage annoncé du footballeur de 26 ans et de la belle Espagnole qui fait battre son coeur depuis 2011 : "Je ne peux pas dire la date. Je n'ai pas envie qu'il y ait du monde à la porte, a-t-il résisté, alors que le magazine Gala avançait la date du 27 mai. J'aurai plus de pression [que pour une compétition]. C'est comme pour la naissance de ma fille Mia. Le foot, je connais, c'est ce que je fais depuis que je suis tout petit. La naissance ou un mariage, je ne contrôle pas. Je ne sais pas le monde qu'il y aura, quand Erika va arriver avec la robe, comment je vais essayer de ne pas verser de larmes... Ça va être compliqué."
Un entretien au cours duquel est également évoquée la sécurité des joueurs et de leurs proches. "Il faut faire attention. À Madrid, j'ai une résidence très sécurisée. Je sais que ma femme et ma fille sont en sûreté, que je peux partir pendant trois jours à Moscou pour un match et qu'il ne se passera rien", souligne Antoine Griezmann, qui réaffirme qu'on ne "verr[a] pas de photo du visage de [sa] fille" sur les réseaux sociaux.