Bernard de La Villardière s'est construit une belle et grande famille avec sa femme Anne de Savignac. Le couple a en effet eu quatre enfants : Caroline née en 1987, Marc né en 1988, Rémi né en 1992 et Nicolas né en 1993. Et avec deux d'entre eux, le journaliste de 64 ans a dépassé les frontières du lien familial puisqu'il les a embauchés au sein de sa société de production appelée Ligne de front, créée il y a vingt ans. Il s'agit des aînés Caroline et Marc.
Elle, avait d'abord fait ses armes dans une boîte de publicité et dans la communication politique avant de devenir responsable du développement et de la fiction de la boîte de son père. Marc est quant à lui arrivé plus vite, juste après ses études en droit et en sciences politiques à Assas. "Il a commencé au bas de l'échelle et est aujourd'hui rédacteur en chef. Il fait aussi du terrain, il est parti enquêter en Russie en mai dernier et a réalisé un portrait de Poutine. J'avoue que j'ai eu peur pour lui", a reconnu Bernard de La Villardière lors d'une interview pour Gala, accordée avec ses deux enfants et parue ce jeudi 2 mars 2023.
Les deux plus jeunes du clan, Rémi et Nicolas, évoluent de leurs côtés dans les milieux plus éloignés de l'e-commerce et du marketing digital. Ils vont toutefois à leur tour faire un pas dans la société Ligne de front puisqu'ils ont investi dans le nouveau média vidéo en ligne, qui doit être lancé dans le courant du mois de mars. Une véritable affaire de famille donc que Bernard de La Villardière entend bien défendre coûte que coûte. "Le travail en famille parfois décrié en France est pourtant le modèle capitalistique le plus développé dans le monde, et même dans l'Hexagone. Regardez les commerçants, les agriculteurs ou les artisans, ils oeuvrent souvent en couple ou avec des proches", a rappelé le journaliste qui voit là un confort indéniable.
Il y a un côté masochiste
"Le lien familial facilite les choses, il n'y a pas de faux-semblant entre nous, pas de non-dit. Bien sûr, si on rate un truc, on déçoit plus que son boss", l'a rejoint Caroline, ajoutant avoir "tué le père" il y a longtemps. "Ils m'ont tué à petit feu", l'a corrigée Bernard de La Villardière, obligé de reconnaître le grand talent de ses enfants. "Il y a un côté masochiste à payer des cours de tennis ou de ski à vos enfants pour qu'ils vous battent ensuite sur le cours ou les pistes", a-t-il fait le parallèle.
Cette bonne entente n'empêche pas quelques petites frictions de temps à autres. "Mon père est exigeant. Ca part parfois dans les tours", a avoué Marc à nos confrères avec amusement. "On s'engueule tous, c'est plutôt sain", a ensuite estimé Bernard de La Villardière.