Réactualisation du 17 janvier à 20h42 : Bernard-Henry Levy vient de nous répondre concernant le sujet que nous avions repris du magazine Closer, publié ce samedi :
"On vient de me signaler votre article. Et je voudrais rassurer les amis qui me veulent du bien et qui relaient depuis 48 heures cette information totalement fantaisiste. Non, je ne vis pas sous " protection policière " ! Non, je n'ai jamais été agressé dans le " hall de mon immeuble " ! Et, lorsque je déménage (chose qui est arrivée, dans ma vie, relativement souvent), c'est pour des raisons privées, banales et, croyez-le, plutôt joyeuses ! Bonne année à tous". Bernard-Henri Lévy
Ce qui est agréable avec BHL c'est qu'il reste toujours courtois, élégant et son humour est intact. Alors même pas une petite bousculade ? un trublion ivre dans le hall ? Bon, et bien...dont acte, Bernard-Henry Levy et meilleurs voeux à vous aussi !
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir pris ses précautions ! Depuis 2003 et la publication de son livre, Qui a tué Daniel Pearl ? (sur le calvaire du journaliste américain enlevé et assassiné au Pakistan), Bernard-Henry Levy et sa femme Arielle Dombasle étaient sous protection.
Le Service de protection des hautes personnalités avait mis deux gardes du corps à la disposition du philosophe, pourtant, le 20 décembre dernier, l'écrivain et philosophe décide de leur donner congé. Le couple aimerait retrouver une vie normale, que leurs sorties se fassent de manière plus discrète. Mauvaise idée !
C'est le magazine Closer qui nous l'apprend : à peine deux jours plus tard, un homme attend BHL dans le hall de son immeuble de Saint-Germain-des-Prés. L'individu attrape le philosophe par le col de sa chemise blanche. BHL tente de résister et crie : "Lâchez-moi ! Lâchez-moi !" D'après Closer, la lutte est rapide mais violente et alertés par les cris, les voisins sortent sur leur palier. L'agresseur prend alors peur et déguerpit.
Pour le philosophe et Arielle, c'est un véritable choc. Ils remplissent quelques valises précipitamment et se réfugient alors dans un palace parisien. Inquiets, ils envisagent très sérieusement un déménagement.
Depuis cet évènement, Bernard-Henry Levy n'a fait parler de lui que pour avoir publié la lettre par laquelle Roman Polanski brisait le silence depuis son arrestation !