Bertrant Cantat, le 29 juillet 2012 à Langon.© Abaca
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Onze ans après la tragédie de Vilnius, et huit mois après avoir dévoilé le premier single du groupe Détroit qu'il forme avec Pascal Humbert, Bertrand Cantat réalisait vendredi 11 avril 2014 sur la scène de La Coopérative de mai à Clermont-Ferrand, son grand retour, face à 1 500 spectateurs survoltés. Exception faite de sa timide apparition fin 2011 aux côtés de Shaka Ponk sur scène, Bertrand Cantat signait là son retour officiel dans l'industrie du spectacle. À l'origine du projet musical Détroit, aux côtés de Bertrand Cantat, on retrouve Pascal Humbert, ex-bassiste de Passion Folder et 16 Horsepower, un ami de toujours à qui il a choisi de s'associer à sa sortie de prison.
Pour la première fois depuis la tragédie qui a coûté la vie à sa compagne de l'époque Marie Trintignant en 2003 et qui lui aura valu huit ans de réclusion, le chanteur refait surface musicalement. Douze ans après le dernier concert de Noir Désir, Bertrand Cantat est apparu sur la réserve en première partie de spectacle avant de prendre ses marques face à ce public pourtant conquis d'avance par les talents d'auteur-compositeur du duo, et les textes poétiques qui composent l'album Horizons, sorti en novembre dernier et affichant déjà 160 000 ventes. "Bertrand Cantat, cheveux ébouriffés et chemise noire entr'ouverte", décrit l'AFP.
Après avoir chanté Des visages, des figures, tiré de l'ultime album du groupe Noir Désir avant sa séparation contrainte et forcée par les tristes événements, il trouve enfin le courage de s'exprimer : "Vous dire qu'on est très heureux d'être là aujourd'hui avec vous, c'est pas grand-chose par rapport à ce que l'on vit vraiment. Merci tellement d'être là", a-t-il lancé.
A l'issue d'un show de près de deux heures, c'est le poing levé que Bertrand Cantat a quitté la scène de La Coopérative de Mai, regonflé à bloc en vue de la tournée à travers la France qui s'engage. Le chanteur, malgré la récente plainte d'une association féministe qui relance la polémique autour du suicide de son épouse Kristina Rady, retrouve l'ivresse de la scène. Au programme : une soixantaine de représentations à travers la France. Aucune polémique, aucune référence au drame de Vilnius : toutes les villes ont accepté d'accueillir l'artiste. Bertrand Cantat a aujourd'hui payé sa dette à la société, et le grand public semble enfin prêt à tourner la page, à apprécier son don pour la musique, et à ne le juger que là-dessus.
Détroit en concert
Le 12 avril à St-Etienne, le 22 avril à La Rochelle, le 23 avril à Dijon, le 14 mai à Lille, le 21 mai à Marseille, les 27 et 28 mai à Nantes, du 1er au 6 juin à Paris (La Cigale), etc.
Joachim Ohnona
Pour la première fois depuis la tragédie qui a coûté la vie à sa compagne de l'époque Marie Trintignant en 2003 et qui lui aura valu huit ans de réclusion, le chanteur refait surface musicalement. Douze ans après le dernier concert de Noir Désir, Bertrand Cantat est apparu sur la réserve en première partie de spectacle avant de prendre ses marques face à ce public pourtant conquis d'avance par les talents d'auteur-compositeur du duo, et les textes poétiques qui composent l'album Horizons, sorti en novembre dernier et affichant déjà 160 000 ventes. "Bertrand Cantat, cheveux ébouriffés et chemise noire entr'ouverte", décrit l'AFP.
Après avoir chanté Des visages, des figures, tiré de l'ultime album du groupe Noir Désir avant sa séparation contrainte et forcée par les tristes événements, il trouve enfin le courage de s'exprimer : "Vous dire qu'on est très heureux d'être là aujourd'hui avec vous, c'est pas grand-chose par rapport à ce que l'on vit vraiment. Merci tellement d'être là", a-t-il lancé.
A l'issue d'un show de près de deux heures, c'est le poing levé que Bertrand Cantat a quitté la scène de La Coopérative de Mai, regonflé à bloc en vue de la tournée à travers la France qui s'engage. Le chanteur, malgré la récente plainte d'une association féministe qui relance la polémique autour du suicide de son épouse Kristina Rady, retrouve l'ivresse de la scène. Au programme : une soixantaine de représentations à travers la France. Aucune polémique, aucune référence au drame de Vilnius : toutes les villes ont accepté d'accueillir l'artiste. Bertrand Cantat a aujourd'hui payé sa dette à la société, et le grand public semble enfin prêt à tourner la page, à apprécier son don pour la musique, et à ne le juger que là-dessus.
Détroit en concert
Le 12 avril à St-Etienne, le 22 avril à La Rochelle, le 23 avril à Dijon, le 14 mai à Lille, le 21 mai à Marseille, les 27 et 28 mai à Nantes, du 1er au 6 juin à Paris (La Cigale), etc.
Joachim Ohnona
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