Comme tous les samedis soirs, depuis plusieurs saisons, Léa Salamé reçoit, en deuxième partie de soirée plusieurs personnalités dans Quelle époque ! sur France 2. Ce samedi 16 mars, on retrouve la comédienne Amanda Lear, le styliste Jean-Paul Gaultier, Jean-Marc Dumontet, directeur de plusieurs salles prestigieuses de la capitale, le galériste Emmanuel Perrotin, la mannequin Charlotte Lemay, mais aussi l'humoriste Booder. Ce dernier qui a récemment fait sensation sur TF1 avec le téléfilm Le Nounou qui a réuni au moins 5 millions de téléspectateurs le 26 février dernier enchaîne les plateaux télé. Invité samedi 9 mars dernier du portrait d'Isabelle Ithurburu dans 50' Inside, il s'était confié sur son enfance ainsi que sur son métier.
Le comédien, dont la santé a été délicate à la naissance, assure qu'il n'a pas attendu d'être célèbre pour se sentir aimé, bien au contraire. "Même avant de faire ce métier-là, j'ai toujours été le mec qu'on aime, qu'il faut avoir dans sa classe pour rigoler, qu'il faut avoir à son anniversaire pour passer une bonne soirée", a-t-il assuré à la journaliste. Concernant son physique atypique, Booder, Mohammed Benyamna de son vrai nom, a précisé qu'il ne se moque de lui-même mais plutôt "de la manière dont les gens [le] regardent". "Avant d'être connu, quand je prenais le métro ou quand j'étais dans la rue, les gens me regardaient très bizarrement en se disant quelle espèce humaine c'est, ou en se demandant si je n'étais pas un martien. Moi ça me fait rire", a-t-il même affirmé. Son surnom qui n'a aucun lien avec son prénom de naissance, il le porte depuis ses six ans. Dans un entretien accordé à nos confrères du Monde, le comédien avait expliqué qu'il fait référence à Aziz Bouderbala, grand footbaleur marocain dans les années 1970. Que ce soit ses profs "et même les flics", tous l'ont adopté.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul surnom dont il a été affublé. En effet, il a dévoilé, toujours à nos confrères du Monde : "Pendant longtemps, on m'a appelé demi-tarif". Pourquoi ? En raison de sa petite taille qui ne dépasse pas les 1,60 mètres. Souvent comparé à Jamel Debbouze, il a reconnu que le contraire était presque inévitable. "Jeune, beur, d'origine marocaine : je m'y attendais. Pour moi, c'est un grand compliment. Jamel, je le place avec les élus, comme Zidane". Outre sa présence sur le plateau de France 2 ce samedi 16 mars au soir, Booder sera sur scène demain, dimanche 17 mars, pour la clôture du festival One Man Chauv' ! à Chauvigny. Il y présentera son spectacle "Booder is back" avec lequel il écume depuis presque cinq ans les scènes de France. Après 800 représentations et pas moins de 900 000 spectateurs, Booder n'est pas le moins du monde lassé.
"Je raconte un peu tout ce qui s'est passé dans ma vie depuis ma chambre d'enfant, qui me sert de décor. À commencer par mes débuts un peu chaotiques dans ce milieu artistique, quand je ne remplissais pas les salles. Je parle également de ma transition au théâtre, de moi qui suis papa aujourd'hui et qui m'inquiète de la façon d'éduquer mon fils... Le thème principal, c'est le vivre-ensemble, la morale sans être moraliste", a-t-il détaillé au cours d'un entretien accordé au média Centre presse.