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Le festival de Cannes s'est terminé en beauté par un palmarès sacrant l'Américain Terrence Malick et son Tree of Life, Jean Dujardin dans The Artist et Kirsten Dunst dans Melancholia. La remise des prix choisis par le jury présidé par Robert de Niro a fait beaucoup d'heureux, mais la déception est tout de même présente. Certains artistes de grand talent sont rentrés bredouilles de leur séjour cannois...
Le Havre du Finlandais Aki Kaurismäki était le grand favori de la presse pour la Palme d'or. Ce conte social qui se déroule dans la ville portuaire est pétri d'humanité et de douce mélancolie. Le jury aura préféré la grandeur métaphysique de l'oeuvre de Malick qui n'a d'ailleurs pas fait l'unanimité après la projection. Pater avait également reçu un excellent accueil... Mais le film d'Alain Cavalier était-il trop destiné à un public français ?
Pedro Almodovar rentrera encore une fois sans Palme d'or cette année, avec sa Piel que Habito. Ses retrouvailles Antonio Banderas pour un thriller chirurgical ambitieux n'aura pas réussi à convaincre les jurés, préférant la mise en scène du jeune Nicolas Winding Refn (Drive) à celle du cinéaste espagnol. Pas de prix non plus pour This Must Be The Place avec Sean Penn. Le comédien américain pourra se consoler avec la Palme de The Tree of Life, long métrage dans lequel il joue un rôle secondaire : celui du fils du personnage de Brad Pitt à l'âge adulte.
En matière de prix d'interprétation, nombreux sont ceux qui se désolent de l'absence de Michel Piccoli, divin pape en proie aux doutes dans Habemus Papam de Nanni Moretti. Robert de Niro avait expliqué ne pas avoir pu honorer le grand comédien français car la sélection était trop bonne et qu'il n'y avait pas assez de prix. Les jurés ont donc préféré la prestation muette mais très expressive et hollywoodienne de Jean Dujardin.
Tilda Swinton, bouleversante et impeccable dans We Need to Talk About Kevin de Lynne Ramsay, n'aura pas devancé Kirsten Dunst et sa performance de dépressive au bord du mariage dans Melancholia. Ce film de Lars von Trier avait l'envergure d'avoir un Palme d'or pour certains, mais les propos du cinéaste sur Hitler auraient plombé son or. Difficile de lui donner le prix suprême et ce sera donc un prix d'interprétation, amplement méritée à l'héroïne de Virgin Suicides.
Difficile de satisfaire tout le monde au festival de Cannes, surtout quand le cru est aussi bon que la sélection 2011...
Le Havre du Finlandais Aki Kaurismäki était le grand favori de la presse pour la Palme d'or. Ce conte social qui se déroule dans la ville portuaire est pétri d'humanité et de douce mélancolie. Le jury aura préféré la grandeur métaphysique de l'oeuvre de Malick qui n'a d'ailleurs pas fait l'unanimité après la projection. Pater avait également reçu un excellent accueil... Mais le film d'Alain Cavalier était-il trop destiné à un public français ?
Pedro Almodovar rentrera encore une fois sans Palme d'or cette année, avec sa Piel que Habito. Ses retrouvailles Antonio Banderas pour un thriller chirurgical ambitieux n'aura pas réussi à convaincre les jurés, préférant la mise en scène du jeune Nicolas Winding Refn (Drive) à celle du cinéaste espagnol. Pas de prix non plus pour This Must Be The Place avec Sean Penn. Le comédien américain pourra se consoler avec la Palme de The Tree of Life, long métrage dans lequel il joue un rôle secondaire : celui du fils du personnage de Brad Pitt à l'âge adulte.
En matière de prix d'interprétation, nombreux sont ceux qui se désolent de l'absence de Michel Piccoli, divin pape en proie aux doutes dans Habemus Papam de Nanni Moretti. Robert de Niro avait expliqué ne pas avoir pu honorer le grand comédien français car la sélection était trop bonne et qu'il n'y avait pas assez de prix. Les jurés ont donc préféré la prestation muette mais très expressive et hollywoodienne de Jean Dujardin.
Tilda Swinton, bouleversante et impeccable dans We Need to Talk About Kevin de Lynne Ramsay, n'aura pas devancé Kirsten Dunst et sa performance de dépressive au bord du mariage dans Melancholia. Ce film de Lars von Trier avait l'envergure d'avoir un Palme d'or pour certains, mais les propos du cinéaste sur Hitler auraient plombé son or. Difficile de lui donner le prix suprême et ce sera donc un prix d'interprétation, amplement méritée à l'héroïne de Virgin Suicides.
Difficile de satisfaire tout le monde au festival de Cannes, surtout quand le cru est aussi bon que la sélection 2011...