La boucle est bouclée. Révélée au Festival de Cannes en femme fatale et opportuniste dans Prête à tout (1995) de Gus Van Sant, Nicole Kidman surprend dix-sept ans plus tard dans Paperboy de Lee Daniels, un film controversé où elle enchaîne les scènes sulfureuses mémorables.
Blonde et désaxée en sélection officielle, elle quitte ses habits de poupée pour le téléfilm de luxe Hemingway & Gellhorn de Philip Kaufman, présenté hors compétition. Loin du film controversé et hué, elle incarne la célèbre reporter Martha Gellhorn, restée dans les mémoires pour être la seule épouse d'Ernest Hemingway à avoir demandé le divorce, après lui avoir inspiré Pour qui sonne le glas.
Très élégante en carreaux Christian Dior, Nicole Kidman est apparue sous le soleil du photocall cannois aux côtés de Clive Owen et du réalisateur Philip Kaufman (L'Insoutenable Légèreté de l'être). L'occasion de voir la comédienne de 44 ans défiler au Festival de Cannes une troisième fois pour marquer son grand retour après un certain nombre de flops au cinéma.
Incarnation du fantasme hollywoodien pendant les années 90, Nicole Kidman avouait il y a quelques années avoir cédé à l'appel du botox. Sans succès. Marquée par cette expérience qui n'avait pas échappé au public, l'actrice promettait de ne plus s'aventurer sur ce terrain, première cause de mortalité professionnelle à Hollywood.
Visiblement rétablie, Nicole Kidman est très attendue dans Stoker, le premier film américain du Coréen Park-Chan Wook avec Mia Wasikowska. Après avoir remplacé Rachel Weisz dans The Railway Man avec Colin Firth, elle est annoncée dans The Butler de Lee Daniels et Grace de Monaco, un biopic réalisé par le Français Olivier Dahan.