Une image du film Les Yeux de sa mère avec Catherine Deneuve
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Les succès de certains films, tels que Les Petits Mouchoirs ou Rien à déclarer, tranchent sérieusement avec toute une flopée de films français... qui font des flops. Le Parisien/Aujourd'hui en France met en lumière les échecs de longs métrages hexagonaux qui, malgré leurs têtes d'affiche, ne séduisent pas le public. On a beau s'appeler Catherine Deneuve ou Gérard Depardieu et faire mouche dans Potiche, on peut essuyer un bel échec avec un autre film.
Les Yeux de sa mère, drame familial, bénéficiait d'une distribution en or : Géraldine Pailhas, Nicolas Duvauchelle, Marina Foïs, Jean-Marc Barr et Catherine Deneuve. Le réalisateur Thierry Klifa s'attendait-il à rassembler moins de 200 000 spectateurs après trois semaines d'exploitation ? Le film est mort et enterré. Même résultat pour Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche, avec Gérard Depardieu, Nathalie Baye, Niels Arestrup et Françoise Fabian. Le casting n'est pas une assurance : être un monstre sacré n'empêche pas les bides.
La lignée des films en échec est longue. Malgré leur promotion, certains films n'ont pas réussi à séduire le public, qu'il s'agisse d'un film d'aventures (Les Aventures de Philibert avec Jérémie Renier - 47 740 entrées), d'un drame sur fond de sport (La Ligne droite - 110 000 entrées en un mois) ou d'une comédie avec une star populaire (Chez Gino, avec José Garcia - 98 000 entrées). Les hommes, qu'ils s'appellent Vincent Lindon (La Permission de minuit) ou Jean-Pierre Bacri (Avant l'aube), comme les femmes, telles qu'Emmanuelle Béart (Ma compagne de nuit) et Alice Taglioni (La Proie un petit 30 000 spectateurs en une semaine...) sont victimes de ce mal du box-office, pas de sexisme.
Le Parisien/Aujourd'hui en France listent les raisons de cette désaffection et la plus violente vient d'un producteur proche du Studio Canal : "La plupart de ces films ne sont pas bons. Ces longs métrages dont la télévision fait une promotion incroyable méritent ce qui leur arrive." Et c'est alors qu'on peut citer Les Femmes du 6e étage avec Fabrice Luchini, succès suprise qui, sans avoir été présent sur toutes les chaînes, a su conquérir le public qui lui a fait un bouche-à-oreille glorieux, preuve de sa qualité. Il vient même de faire un tabac à Hollywood. Viennent les autres explications habituelles : la saturation du marché - difficile pour plusieurs films français de sortir du lot - et l'arrivée du soleil printanier. Mais le beau temps n'explique pas tout !
Cette série noire va-t-elle faire réagir la profession pour des oeuvres qui ne se limitent pas à mettre en avant leurs stars ?
Les Yeux de sa mère, drame familial, bénéficiait d'une distribution en or : Géraldine Pailhas, Nicolas Duvauchelle, Marina Foïs, Jean-Marc Barr et Catherine Deneuve. Le réalisateur Thierry Klifa s'attendait-il à rassembler moins de 200 000 spectateurs après trois semaines d'exploitation ? Le film est mort et enterré. Même résultat pour Je n'ai rien oublié de Bruno Chiche, avec Gérard Depardieu, Nathalie Baye, Niels Arestrup et Françoise Fabian. Le casting n'est pas une assurance : être un monstre sacré n'empêche pas les bides.
La lignée des films en échec est longue. Malgré leur promotion, certains films n'ont pas réussi à séduire le public, qu'il s'agisse d'un film d'aventures (Les Aventures de Philibert avec Jérémie Renier - 47 740 entrées), d'un drame sur fond de sport (La Ligne droite - 110 000 entrées en un mois) ou d'une comédie avec une star populaire (Chez Gino, avec José Garcia - 98 000 entrées). Les hommes, qu'ils s'appellent Vincent Lindon (La Permission de minuit) ou Jean-Pierre Bacri (Avant l'aube), comme les femmes, telles qu'Emmanuelle Béart (Ma compagne de nuit) et Alice Taglioni (La Proie un petit 30 000 spectateurs en une semaine...) sont victimes de ce mal du box-office, pas de sexisme.
Le Parisien/Aujourd'hui en France listent les raisons de cette désaffection et la plus violente vient d'un producteur proche du Studio Canal : "La plupart de ces films ne sont pas bons. Ces longs métrages dont la télévision fait une promotion incroyable méritent ce qui leur arrive." Et c'est alors qu'on peut citer Les Femmes du 6e étage avec Fabrice Luchini, succès suprise qui, sans avoir été présent sur toutes les chaînes, a su conquérir le public qui lui a fait un bouche-à-oreille glorieux, preuve de sa qualité. Il vient même de faire un tabac à Hollywood. Viennent les autres explications habituelles : la saturation du marché - difficile pour plusieurs films français de sortir du lot - et l'arrivée du soleil printanier. Mais le beau temps n'explique pas tout !
Cette série noire va-t-elle faire réagir la profession pour des oeuvres qui ne se limitent pas à mettre en avant leurs stars ?