Catherine Deneuve et Bernadette Lafont lors de l'avant-première du film Zig-Zig à Paris en 1974© BestImage
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Catherine Deneuve, en promotion pour Elle s'en va, a fait grand bruit en interview pour le magazine Première en critiquant ses pairs, Alain Delon ou encore Jean Dujardin. Sa voix, l'actrice ne l'utilise pas que pour des tacles, loin de là. De sa voix posée et si précise, elle a rendu hommage à Bernadette Lafont, alors qu'elle était interrogée par France Inter pour l'émission Eclectik dimanche 15 septembre. La journaliste lui proposait de faire une minute de solitude. Seule, la belle Deneuve a choisi alors de parler d'une autre grande figure du cinéma, Bernadette Lafont, disparue le 25 juillet.
"Je pense que je pourrais en profiter pour faire une minute de silence, pour penser aux gens qu'on aime, aux gens qu'on a aimés. Je voudrais une minute de silence en pensant à une femme, une actrice que j'aime beaucoup, dont je ne peux pas parler à l'imparfait, qui est Bernadette Lafont, qui est partie il y a quelques semaines assez brutalement et dont on n'a pas beaucoup parlé finalement. À qui on n'a pas assez rendu hommage à la télévision. Pourtant, elle a une filmographie assez extraordinaire. Voilà, je pense souvent à elle depuis qu'elle est partie cet été. Et puis non, ce ne sera pas une minute de silence mais plutôt une minute de réflexion sur ça, et puis chacun fait comme il veut," dira Catherine Deneuve sur France Inter. Elle avait donné la réplique à Bernadette Lafont dans le film Zig-Zig de László Szabó en 1975, l'histoire de Marie et Pauline, deux chanteuses de cabaret qui rêvent de s'offrir un chalet à la montagne
Bernadette Lafont est morte il y a moins de deux mois. Le chagrin a été immense après la disparition de cette actrice populaire et exigeante, figure de la Nouvelle Vague et héroïne attachante et inoubliable de comédies. Seules les chaînes arte, Paris Première et France 5 ont changé leur programmation pour rendre hommage à la comédienne. Lors de ses funérailles le 29 juillet dans la commune de Saint-André-de-Valborgne dans le Gard, le réalisateur Jean-Pierre Mocky qui faisait partie des rares personnalités du monde du spectacle à s'être déplacées, avait poussé un "coup de gueule", dénonçant les absents.
L'hommage à Bernadette Lafont se poursuivra jusqu'à la fin d'Eclectik car l'émission s'achèvera sur un extrait d'Une belle fille comme moi, réalisé par François Truffaut en 1972. Dans ce film, Bernadette Laffont, qui partage l'affiche avec Claude Brasseur, André Dussollier et Charles Denner, interprète le personnage de Camille Bliss, une prisonnière prête à tout pour devenir chanteuse.
"Je pense que je pourrais en profiter pour faire une minute de silence, pour penser aux gens qu'on aime, aux gens qu'on a aimés. Je voudrais une minute de silence en pensant à une femme, une actrice que j'aime beaucoup, dont je ne peux pas parler à l'imparfait, qui est Bernadette Lafont, qui est partie il y a quelques semaines assez brutalement et dont on n'a pas beaucoup parlé finalement. À qui on n'a pas assez rendu hommage à la télévision. Pourtant, elle a une filmographie assez extraordinaire. Voilà, je pense souvent à elle depuis qu'elle est partie cet été. Et puis non, ce ne sera pas une minute de silence mais plutôt une minute de réflexion sur ça, et puis chacun fait comme il veut," dira Catherine Deneuve sur France Inter. Elle avait donné la réplique à Bernadette Lafont dans le film Zig-Zig de László Szabó en 1975, l'histoire de Marie et Pauline, deux chanteuses de cabaret qui rêvent de s'offrir un chalet à la montagne
Bernadette Lafont est morte il y a moins de deux mois. Le chagrin a été immense après la disparition de cette actrice populaire et exigeante, figure de la Nouvelle Vague et héroïne attachante et inoubliable de comédies. Seules les chaînes arte, Paris Première et France 5 ont changé leur programmation pour rendre hommage à la comédienne. Lors de ses funérailles le 29 juillet dans la commune de Saint-André-de-Valborgne dans le Gard, le réalisateur Jean-Pierre Mocky qui faisait partie des rares personnalités du monde du spectacle à s'être déplacées, avait poussé un "coup de gueule", dénonçant les absents.
L'hommage à Bernadette Lafont se poursuivra jusqu'à la fin d'Eclectik car l'émission s'achèvera sur un extrait d'Une belle fille comme moi, réalisé par François Truffaut en 1972. Dans ce film, Bernadette Laffont, qui partage l'affiche avec Claude Brasseur, André Dussollier et Charles Denner, interprète le personnage de Camille Bliss, une prisonnière prête à tout pour devenir chanteuse.