C'était le patriarche de leur famille exilée : à 86 ans, Victor-Emmanuel de Savoie, dernier prince héritier d'Italie, s'est éteint ce samedi 3 février à Genève. Un véritable choc pour son clan, notamment pour son fils unique Emmanuel-Philibert de Savoie, qui a tenu à s'exprimer dans Paris Match ce jeudi pour raconter "le vide [que son père] laisse" dans leur famille.
Et notamment pour la famille qu'il a créée : selon ses confidences, son épouse Clotilde Courau était elle aussi très proche de l'octogénaire, qu'elle connaissait depuis le début de leur histoire d'amour il y a plus de vingt ans. "Mon père avait des relations chaleureuses et confiantes avec mon épouse, Clotilde, et avec nos deux filles Vittoria, 20 ans, qui étudie à Paris, et Luisa, 17 ans, qui est pensionnaire à Oxford", explique-t-il notamment, lui qui a construit une famille avec l'actrice depuis toutes ces années.
D'ailleurs, son père, qu'il décrit comme "un ami, un guide", mais aussi comme celui " qui [lui] a tout appris " n'a jamais perdu le contact avec ses deux petites-filles, malgré les nombreux kilomètres qui les séparaient. "Lucide jusqu'au bout, il parlait tous les jours au téléphone avec ses petites-filles qu'il adorait. En janvier 2015, il a changé les règles de succession et aboli la loi salique. Vittoria a alors ressenti la responsabilité qui serait la sienne, elle a beaucoup discuté avec son grand-père du rôle qu'elle aurait à jouer dans l'avenir", confie-t-il alors que les obsèques de son père auront lieu le samedi 10 février dans la basilique de Superga, près de Turin (nord de l'Italie).
En tout cas, c'est une nouvelle page qui s'ouvre désormais pour la famille et pour le quinquagénaire, qui prend la suite de son père comme chef de la maison Savoie. Une page qui s'annonce très prenante mais pour laquelle il sera soutenu par ses nombreux fans : "ému par tous les messages qui lui parviennent", il sait où est sa mission pour lui rendre un bel hommage à son célèbre papa.
"Mon père s'est toujours battu pour sa famille et a défendu l'héritage moral et historique dont il avait la charge. C'était un homme fort, solide, courageux, et bon", décrit-il. Désormais, à lui de perpétrer ces traditions... jusqu'à ce que Vittoria arrive !