Une femme prénommée Kathryn Mayorgass accuse Cristiano Ronaldo de l'avoir violée en juin 2009 dans une chambre d'hôtel de Las Vegas. Face à la gravité des faits, la police a choisi de rouvrir l'enquête. Voyant à nouveau son nom associé à une affaire de viol, l'attaquant portugais de 33 ans a choisi de sortir du silence.
Ainsi, mercredi 3 octobre 2018, l'attaquant de la Juventus de Turin a "vigoureusement" démenti les accusations sur son compte Twitter. "Le viol est un crime abominable qui va à l'encontre de tout ce que je suis et de ce que je crois", a écrit CR7. "Je refuse de nourrir ce cirque médiatique monté par des gens qui cherchent à se faire de la publicité à mes dépens", a-t-il ajouté dans ce message en anglais et en italien. Le compagnon de Georgina Rodriguez et père de quatre enfants (Cristiano Jr, 8 ans, les jumeaux Eva et Mateo, 1 an, et Alana Martina, 1 an en novembre prochain) s'est dit serein, affirmant avoir "la conscience claire" jusqu'à la communication des résultats de l'enquête en cours.
En plus d'être accusé d'avoir sodomisé Kathryn Mayorgass, Cristiano Ronaldo est suspecté d'avoir acheté son silence. À l'issue de discussions décrites comme très éprouvantes pour la jeune femme par ses avocats, une transaction financière avait été conclue, accordant un versement de 375 000 dollars en échange d'une confidentialité absolue sur les faits présumés ou l'accord, ainsi que l'abandon de toute procédure.
Dans le contexte de cette affaire délicate, CR7 n'a pas été sélectionné pour les prochains matches du Portugal, sans qu'aucun lien entre cette absence et les accusations de viol ne soit établi. L'attaquant vedette de la Selecçao fera donc l'impasse sur les déplacements en Pologne, le 11 octobre en Ligue des nations, puis en Ecosse, le 14 en amical.