Cristiano Ronaldo à Los Angeles le 31 juillet 2012© Abaca
En déclarant qu'il était "triste professionnellement", Cristiano Ronaldo avait déclenché une tempête médiatique qui n'était probablement pas celle qu'il attendait...
Le gominé le plus célèbre de la planète avait suscité une vague de rumeurs digne de ses statistiques stratosphériques au sein du Real Madrid (150 buts en 149 matches). Pour les uns, et les autres aussi, CR7 se plaignait, pêle-mêle, du manque de soutien de son club lors des remises des trophées de son club, d'un manque de poids au sein du vestiaire madrilène et surtout d'un salaire trop faible pour son talent, évalué tout de même à 10 millions d'euros par an.
Et malgré ses tentatives de justifications, le Portugais a suscité un véritable tollé dans la presse et au sein du peuple espagnol qui ont pris pour argent comptant les rumeurs concernant ses velléités d'augmentation de salaire, dans un pays qui compte plus de 25% de chômeurs. Depuis, le joueur se fait discret avec sa sélection et aurait même obtenu gain de cause selon le quotidien Marca puisque le puissant patron du Real, Florentino Perez, aurait accédé aux demandes de la diva, soit un salaire de 15 millions annuels et un contrat à vie !
Revenu au sein de la Maison Blanche après ses deux matches avec le Portugal, conscient de la réaction provoquée chez les supporters et soucieux de se mettre les socios dans la poche, Cristiano Ronaldo s'est fendu d'un nouveau message sur sa page Facebook, en anglais et en portugais (et pas en espagnol, bien vu...) où il réaffirme que son blues passager n'avait rien à voir avec son contrat.
"Je voudrais réaffirmer, sans être préoccupé par le contrat, que mon attention est uniquement concentrée sur le fait de gagner chaque match et chaque trophée disponible, grâce au soutien essentiel de mes coéquipiers et des madridistas", écrit-il, dans un grand élan de dévotion et de sincérité.
Reste à savoir si le compagnon d'Irina Shayk aura été suffisamment convaincant pour s'éviter les foudres du public de Santiago Bernabéu.
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