Le 29 décembre dernier, Vincent Maraval, boss de la société de distribution Wild Bunch, écrit dans Le Monde une tribune au vitriol sur le cinéma français. Il y parle "des acteurs français trop payés", "des films trop chers", "une économie subventionnée" et pointe notamment du doigt Dany Boon et ses cachets mirobolants, atteignant 10 millions d'euros pour "Hypercondriaque"...
Des propos qu'a tenu à démentir Dany Boon en exclusivité dans le JDD de ce dimanche 6 janvier. "Les propos de Vincent Maraval m'attristent beaucoup. D'autant que les chiffres qu'il a donnés sont complètement faux !", dénonce-t-il ainsi.
Il réfute ainsi avoir été payé un million d'euros pour jouer Tête de Piaf dans la superproduction Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté. Son cachet s'élèverait en réalité à 600 000 euros... Idem pour Supercondriaque (et non Hypercondriaque donc...), qu'il a lui-même écrit et réalisé, et dans lequel il joue le rôle principal. Résultat : un cachet de 2 millions d'euros, et non 10 comme annoncé par Vincent Maraval. Dany Boon ne précise cependant pas si ce cachet couvre ses trois casquettes, ou seulement son rôle d'acteur.
Dans son démenti, le comédien originaire du Nord tient également à préciser "qu'il coûte moins d'argent au cinéma qu'il ne lui en rapporte". Ses deux blockbusters, Bienvenue chez les Ch'tis et Rien à déclarer ont engrangé 257 millions d'euros à travers le monde, dont 15 millions reversés au Centre national du cinéma. Autre point que la star tient à démentir, le financement public de ses films. L'humoriste aux multiples casquettes tient là aussi à rétablir la vérité. Non, France Télévisions n'a jamais coproduit ses longs métrages, contrairement à TF1, et non, il "n'a jamais bénéficié de l'avance sur recettes mise en place par le système de financement du cinéma français".
Enfin, Dany Boon rappelle qu'il paie ses impôts en France et aux États-Unis, pays où il a monté une société de production. Une mise au point des plus claires...