Le corps de Delphine Jubillar a-t-il été enterré près d'une exploitation agricole à Cagnac-Les-Mines comme l'a indiqué l'un des anciens codétenus de Cédric ? Selon Philippe Pressecq, l'avocat de Lolita E., une cousine de Delphine constituée partie civile, cette hypothèse n'est qu'un mensonge sournois du mari de l'infirmière d'Albi. Auprès des journalistes de Libération, il confie : "Je ne crois pas une seconde à cette histoire de ferme. Cédric Jubillar continue de semer les fausses pistes. Il joue avec tout le monde – la famille de la victime, les gendarmes, les juges, les médias et même ses supposés complices !"
Accusé d'être un "manipulateur" par l"homme de loi, celui-ci soupçonne même le peintre-plaquiste de s'amuser en diffusant de fausses informations à propos de la disparition, et potentiellement du meurtre de la maman de Louis et d'Elyah. "Depuis le début de cette affaire, on voit son besoin de rester dans la lumière par la provocation, planqué dans sa forteresse de dénégations. Avant c'était sur les réseaux sociaux, maintenant, depuis sa prison... C'est un manipulateur, qui doit jouir des effets de ces rodomontades" a-t-il d'ailleurs ajouté, convaincu que le corps de Delphine Jubillar ne se trouvait pas "près de la ferme qui a brûlé" comme l'avait affirmé un ancien codétenu de Cédric à la prison de Toulouse-Seysses.
Pour rappel, le détenu désormais libéré avait affirmé aux enquêteurs que Cédric lui avait demandé de déterrer le corps de sa femme avec l'aide de sa nouvelle compagne Séverine qui serait au courant de l'endroit précis où se trouve le cadavre de Delphine Jubillar.
Convaincu de l'innocence de son client, Jean-Baptiste Alary (l'un des avocats de Cédric) a également réfuté cette hypothèse. "L'hypothèse de cette ferme est dans la procédure depuis le début, elle a dû être fouillée dix fois. À nouveau le parquet nous sert du réchauffé [...] pour masquer le fait qu'il n'y a aucune avancée concrète dans le dossier." avait-il confié.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.