Disparition d'Emile : la mise en situation difficile mais loin d'être inutile... Des avancées sur l'enquête !

Une affaire non élucidée qui continue de faire couler beaucoup d'encre. Le 8 juillet dernier, le petit Emile, alors en vacances chez ses grands-parents, se volatilisait dans le hameau du Haut-Vernet. Depuis, les enquêteurs travaillent d'arrache pied pour tenter de le retrouver... En vain ! Ce jeudi 28 mars 2024 s'est orchestrée la mise en situation de la disparition du petit Émile sur les lieux de sa disparition.

Ainsi, des proches du garçonnet (dont 17 membres de sa famille) des témoins ou encore des voisins ont été convoqués par la justice pour reconstituer le moment fatidique de sa disparition. Une journée particulièrement "longue et éprouvante" pour le clan d'Emile comme l'a rapporté Monaco Matin ce 30 mars 2024. Malgré le mauvais temps, une centaine de gendarmes en plus des vingt-cinq enquêteurs ont fait rejouer tous leurs déplacements pour les besoins de l'enquête.

A en croire une source proche du dossier qui a contacté Nice-Matin, "des réponses ont été apportées" quant à certaines interrogations. Toutefois aucune garde à vue n'a été diligentée. Malgré les sollicitations, l'avocate de Philippe V, le grand-père de l'enfant disparu, a refusé de s'exprimer.

Selon Le Parisien, cette mise en situation très attendue aurait débuté aux alentours de 10h20 dans le chalet des grands-parents avant de se poursuivre dans la rue, non loin du lavoir où Emile aurait été aperçu pour la dernière fois. Les témoins oculaires ont notamment été "invités à situer leur position exacte et à retracer le parcours de l'enfant jusqu'au moment où il serait sorti de leur champ de vision". Tous ont été entendus par deux juges d'instruction d'Aix-En-Provence en plus des enquêteurs.

Les deux femmes de loi à l'affût du moindre indice ont toutes les deux une hypothèse en tête : la première défend celle d'une piste agricole. Le petit Emile aurait pu être percuté accidentellement par un agriculteur, quant à la deuxième, c'est la piste familiale qu'elle privilégie, pointant ainsi du doigt un accident domestique. Toutefois, d'autres éléments beaucoup plus déterminants pour verrouiller le dossier sont nécessaires. Affaire à suivre...