Depuis le 8 juillet dernier, c'est le mystère complet : où est donc le petit Emile, 2 ans et demi ? Volatilisé alors qu'il débutait ses vacances d'été chez ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet, le garçonnet n'est jamais réapparu. Et malgré l'enquête, toujours en cours, aucune réponse n'a pour le moment été apportée à la famille.
Il y a quelques jours, cependant, nos confrères du Parisien publiaient une enquête troublante concernant Philippe V., le grand-père maternel du petit garçon, responsable de lui juste avant sa disparition. Souvent décrit comme très autoritaire par les témoins, c'est son passé, cette fois, qui était décortiqué. Un passé apparemment trouble : responsable d'une pension catholique de jeunes garçons il y a plusieurs années, il se serait parfois montré très violent, occasionnant des plaintes.
Une enquête qui ne lui a pas plu du tout : le quinquagénaire, par l'intermédiaire de son avocate, Me Isabelle Colombani, a même tenu à répliquer. Il déclare regretter "l'amalgame qui peut être fait entre son passé dans une communauté religieuse du Nord de la France où il est suspecté de violences et la disparition de son petit-fils au Haut-Vernet".
L'avocate, quant à elle, s'est également montrée très claire : "La justice ne s'embarrasse pas de témoins assistés quand elle peut mettre en examen et en l'espèce, elle a refusé de mettre en examen Monsieur Philippe V. Mon client n'est donc même pas suspect mais uniquement témoin", a-t-elle asséné.
Une mise au point radicale pour cet homme, dont le comportement avait fait débat dès les premières recherches du petit garçon, début juillet. Plutôt autoritaire avec les bénévoles, il avait regretté en public que son petit-fils soit si espiègle et peu discipliné. Le chef de famille, ensuite, n'était presque plus réapparu en public. Comme le reste de la famille, d'ailleurs, et notamment les parents d'Emile, les très jeunes Colomban et Marie, cloîtrés dans la maison du Haut-Vernet loin des regards.
Il faut dire qu'ils ont également souvent été sous le feu des projecteurs, notamment lorsque leurs liens avec l'extrême-droite avaient été décortiqués. Désormais revenu à sa vie, le clan, qui se compose de dix enfants, reste discret, même si Marie ne se prive pas d'inonder ses réseaux sociaux de prières pour tenter de retrouver son fils.