Une bien triste nouvelle relayée par tous les médias de l'Hexagone. Samedi 30 mars 2024, des ossements du petit Emile ont été retrouvés non loin du hameau du Haut-Vernet, a annoncé le procureur de la République d'Aix-en Provence au lendemain de la terrible découverte. Quelques heures après, il a été précisé que ce sont le crâne et les dents du petit garçon de deux ans et demi qui ont été retrouvés... Pour rappel, le petit Emile s'était volatilisé en juillet dernier alors qu'il séjournait chez ses grands-parents dans ce village reclus. Ce dernier avait échappé à leur vigilance après sa sieste.
La "gendarmerie" ayant été "informée de la découverte" de la dépouille par une promeneuse, les ossements ont été "immédiatement transportés à l'IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale ndlr)" de Pontoise "afin de procéder à des analyses d'identification génétiques". Celles-ci ont permis de confirmer qu'il "s'agissait des ossements" du garçonnet. Contacté par BFM DICI comme l'a notifié BFMTV, le maire du hameau, François Balique, a révélé que "personne" n'avait eu vent de la découverte des ossements d'Emile.
"Personne ici ne savait que cette découverte avait eu lieu", a expliqué avec transparence l'élu qui a suivi de près toutes les battues pour retrouver le petit garçon. S'il se dit "soulagé", François Balique a aussi fait part de son immense tristesse. "J'espérais qu'on le trouve vivant", a glissé l'édile avant de conclure : "Les enquêteurs vont pouvoir maintenant savoir si l'intervention d'un adulte a eu lieu." Pour le moment, la cause de la mort du garçonnet n'a pas encore été déterminée.
Pour leur édition spéciale axée sur ce fait-divers médiatisé, les équipes de BFMTV ont pu échanger avec le général François Daoust, l'ex-directeur de l'IRCGN et du pôle judiciaire de la gendarmerie pour l'interroger sur l'expertise de l'ADN finalisée en seulement "deux heures". Dorénavant, les enquêteurs épaulés par les experts vont se focaliser sur "la reconstitution du corps d'Emile".
"Éléments osseux par éléments osseux pour redonner une forme au squelette (...), a indiqué le militaire. Parce que derrière, ça va être : 'est-ce qu'on a des éléments osseux avec des fractures ? Fracture naturelles? Ou fractures de prédation ? Il va falloir faire la différence parce que l'un peut être le signe d'une chute ou d'un accident à part entière... Alors qu'une fracture dû à une prédation c'est la suite naturelle, logique d'un corps qui est abandonné ou qui est seul dans la nature."