Depuis le début de l'affaire Jubillar, le mari de l'infirmière tarnaise, Cédric, ne cesse de clamer son innocence. En détention provisoire pour homicide par conjoint, il n'a pas convaincu la justice pour le moment, qui estime avoir suffisamment d'éléments à charge pour le maintenir sous les verrous en attendant que l'enquête se poursuive et fasse éclater la vérité. Parmi les éléments troublants qui ne sont pas en la faveur du peintre-plaquiste avec lequel Delphine, née Aussaguel, voulait divorcer, un SMS qui prouverait qu'il savait que sa femme avait un amant. Or, il a toujours clamé aux autorités ne pas se douter qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre.
La Dépêche du Midi avait ainsi révélé un SMS envoyé le matin de sa disparition, soit le 15 décembre 2020. Il avait écrit : "J'ai grillé Delphine !" à l'un de ses contacts. Un texto banal ? Pas vraiment car il prouve que l'homme de 34 ans savait que sa femme avait une relation extra-conjugale. "Une hypothèse qui tiendrait la route, alors que les enquêteurs ont aussi découvert des captures d'écran du profil de l'amant de sa femme sur un réseau social dans le téléphone de Cédric", précise le quotidien. Son ancien voisin de cellule avait par ailleurs révélé que le suspect numéro 1 aurait "pété un câble" en apprenant que sa femme avait un amant, preuve que cette information le rendait malade.
En effet, durant l'été 2020, Delphine avait eu un coup de foudre pour un professeur de piano de Montauban, père d'un enfant et en couple. La relation est rapidement très forte entre les deux amants et celle qui subissait son couple avec Cédric Jubillar et avait entamé une procédure de divorce se met à voir un avenir plus brillant avec un autre. Avant de disparaître brutalement, elle envisageait de s'installer avec lui et lui aurait même présenté ses enfants nés de son mariage avec l'artisan controversé, Louis et Elyah. De son côté, si l'on en croit l'avocat d'une partie de la famille de Delphine, Cédric voyait sa femme lui échapper malgré ses tentatives pour la reconquérir, ce qui aurait conduit cet homme décrit comme impulsif, arrogant et agressif, à commettre l'irrémédiable.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.