Sa bisexualité, son embrouille avec Marion Cotillard en boîte de nuit, son époque "caillera" à Trappes... Enora Malagré est une conteuse d'histoires. Des anecdotes toujours relatées avec spontanéité, ce qui vaut souvent à la jeune femme d'être prise pour cible par ses innombrables détracteurs. Adulée ou détestée, la jolie chroniqueuse de Touche pas à mon poste ne laisse personne indifférent et se paye même aujourd'hui un portrait dans Libé.
"J'allais à la castagne"
Après plusieurs années en Bretagne, de Morlaix à Carhaix en passant par Concarneau, Enora Malagré débarque avec sa famille à Trappes. Elle se souvient de ses années d'école buissonnière, de fugue, de délire : "J'étais un vrai garçon manqué, baggy, sketba et skate sous le bras. J'allais à la castagne, mais façon Brigades du tigre." De cette époque, la petite blonde d'1,60 mètre a gardé sa gouaille qui lui permet de se faire entendre sur les plateaux télé, à commencer par TPMP. Une gouaille qui ne plaît d'ailleurs pas à tout le monde.
"J'étais pas en train de lui faire une turlutte"
Les détracteurs de la jeune femme de 33 ans étaient déjà nombreux et se sont multipliés après son interview ratée de Pharrell Williams, qui lui avait valu d'être lynchée sur la Toile. Pourtant, Enora assume et n'a qu'un regret : que certaines critiques à son égard ait réussi à faire pleurer sa mère qu'elle aime tant. Si "la fessée reste douloureuse", comme l'écrit la journaliste de Libé, Enora Malagré revendique malgré tout son droit à la parité : "Merde, j'étais à 1 mètre du type. Et j'étais pas en train de lui faire une turlutte !" Ce langage franc et cru lui permet de cartonner sur les ondes de Virgin Radio avec son émission de libre antenne – renouvelée à la rentrée – Enora le soir. Pour soutenir son public d'ado, ses teenagers qu'elle "kiffe trop", elle n'a ainsi aucune gêne à parler de sa bisexualité ou encore d'un avortement passé.
C'est dans un restaurant du 19e arrondissement de Paris qu'Enora a rencontré le journaliste du quotidien. Son QG. Enora Malagré est aussi simple que gouailleuse et confie être une "gauchiste déprimée qui attend son Xanax". Malgré la situation actuelle, la chroniqueuse de Cyril Hanouna trouve qu'elle n'a pas à se plaindre avec ses 5 000 à 6 000 euros mensuels.
Chloé Breen