Purepeople : Tu as partagé des photos de ton mariage sur les réseaux sociaux en cachant ton mari. Pourquoi ?
Eve Angeli : Tout simplement parce que pour vivre heureux, vivons cachés. Ça s'applique à mon état d'esprit et à celui de mon mari. Comme c'est quelqu'un qui n'est pas du tout dans la sphère médiatique, je respecte entièrement sa volonté de rester anonyme. Il n'a pas choisi, en m'épousant, d'épouser mon métier. Il le respecte, donc je respecte le sien. Il est dans l'organisation... rien à voir avec mon univers.
On peut quand même avoir quelques détails sur ton mariage ?
C'était un mariage très intimiste. Je n'ai jamais été pour les grandes cérémonies, j'aime les choses simples, naturelles. On a fait ça sur deux jours : d'abord à la mairie, puis sur la plage, à Cassis, pour le côté religieux. Parmi les invités, il n'y avait que nos proches. Mes frères et soeurs, mes parents, ses enfants. La famille directe. On devait être une petite vingtaine.
Pourquoi n'as-tu jamais épousé Michel Rostaing, en dix-sept ans de relation ?
Je n'ai jamais voulu me marier de manière conventionnelle. On avait fait un petit délire à Las Vegas avec Michel, mais ça n'avait aucune valeur aux yeux de la loi. C'était plus pour marquer le coup, parce qu'on s'est quand même aimé ! Mais je pense qu'il faut trouver la vraie personne, sentir que ce sera la bonne jusqu'à la fin. Quelque part, je devais savoir que je ne resterais pas éternellement avec Michel. Et l'âge aidant, je me suis rendu compte que rencontrer de belles personnes est suffisamment rare pour aller au bout de la chose.
Est-ce qu'après le mariage, vous songez à faire un bébé ?
Avant, je ne souhaitais pas du tout connaître la maternité. J'étais persuadée que je n'en aurais jamais envie. Et puis j'ai rencontré la personne avec laquelle je rêverais d'avoir un enfant. Ce mariage a aussi découlé de cette envie : j'ai voulu faire les choses dans l'ordre. Pourtant, à la base, je ne suis pas du tout conventionnelle ! C'est donc un de mes gros projets. C'est aussi pour ça qu'on me voit moins à droite à gauche. J'ai bientôt 40 ans, il y a un moment où il faut se donner les moyens de réaliser sa vie privée...
Toute reproduction interdite sans la mention de Purepeople.com. Propos recueillis par Yohann Turi.