Fabrice Luchini (Photocall du film "Gemma Bovery") - La 7e édition du Festival du film francophone d'Angoulême, le 24 août 2014© BestImage
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Fabrice Luchini avait été vexé par la chronique d'un membre de C à vous sur France 5, au point de décider qu'il ne reviendrait plus sur le plateau de l'émission. Le chroniqueur s'était moqué de son élocution et l'avait représenté comme un fou en camisole de force, montage - humoristique pour certains, méchant pour d'autres - de ses déclarations enflammées à l'appui. Inversement, il est une personne que Fabrice Luchini a blessée à son tour : le dessinateur et humoriste Philippe Geluck.
À 60 ans, Philippe Geluck peut regarder sa riche carrière avec fierté. Il est le dessinateur du Chat évidemment, mais il fait aussi rire le public à la télévision et à la radio, en France comme en Belgique. À Causette qui l'a rencontré, il a fait une révélation : il ne porte pas dans son coeur le comédien populaire Fabrice Luchini, qui aime dynamiter ses billets d'humour, précise le magazine. "J'ai eu quatre fois Fabrice Luchini en face de moi, deux fois à la radio, deux fois à la télé. Pour Les Grosses Têtes, je ne savais pas qu'il serait là, puisque c'était l'invité mystère. Je ne souhaite plus rencontrer ce monsieur et cela ne m'intéresse pas d'en parler." Impossible d'en savoir plus, même en fouillant sur la Toile, ni de retrouver la trace d'une brouille quelconque entre le créateur du Chat et le héros de Beaumarchais l'Insolent...
Philippe Geluck préfère parler de ce qui compte pour lui, en premier lieu sa femme Dany, qui partage sa vie depuis trente-huit ans : "Quand on a eu les enfants, on travaillait tous les deux. Moi, j'avais des horaires plus malléables et, à cette époque, je me suis plus occupé de nos bébés. Elle travaillait dans la production de films publicitaires quand nous avons eu notre deuxième enfant, Lila, en 1985 [il a aussi un fils qui vient de sortir son premier disque, Fou, sous le nom d'Antoine Chance, un clin d'oeil à Geluck qui signifie "chance" en flamand, indique Causette]. Là, j'ai craqué. On habitait à la campagne, trop de trajets à faire, trop de surmenage. Je jouais au théâtre, je dessinais pour le journal Le Soir, je travaillais à la RTBF... Dany a eu un peu peur. Moi, j'étais prêt, si elle souhaitait continuer son métier et assurer le gîte et le couvert, à arrêter le théâtre et la télé, à ne garder que le dessin. Mais elle m'a dit : 'Non, c'est moi qui m'arrête !'" Sa femme assure : "Il avait beaucoup plus de talent que moi. Je n'ai jamais regretté ma décision !"
Entre eux, c'est le grand amour depuis qu'ils se sont rencontrés sur un court métrage en 1976, Le Coq mouillé, elle était scripte : "Je suis toujours amoureux fou. J'espère serrer une petite vieille dans mes bras jusqu'au bout. Et je la supplie de ne pas faire de chirurgie esthétique. Rien ne me met plus mal à l'aise que de devoir parler avec une amie de longue date qui s'est fait refaire."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Causette du mois de décembre 2014
À 60 ans, Philippe Geluck peut regarder sa riche carrière avec fierté. Il est le dessinateur du Chat évidemment, mais il fait aussi rire le public à la télévision et à la radio, en France comme en Belgique. À Causette qui l'a rencontré, il a fait une révélation : il ne porte pas dans son coeur le comédien populaire Fabrice Luchini, qui aime dynamiter ses billets d'humour, précise le magazine. "J'ai eu quatre fois Fabrice Luchini en face de moi, deux fois à la radio, deux fois à la télé. Pour Les Grosses Têtes, je ne savais pas qu'il serait là, puisque c'était l'invité mystère. Je ne souhaite plus rencontrer ce monsieur et cela ne m'intéresse pas d'en parler." Impossible d'en savoir plus, même en fouillant sur la Toile, ni de retrouver la trace d'une brouille quelconque entre le créateur du Chat et le héros de Beaumarchais l'Insolent...
Philippe Geluck préfère parler de ce qui compte pour lui, en premier lieu sa femme Dany, qui partage sa vie depuis trente-huit ans : "Quand on a eu les enfants, on travaillait tous les deux. Moi, j'avais des horaires plus malléables et, à cette époque, je me suis plus occupé de nos bébés. Elle travaillait dans la production de films publicitaires quand nous avons eu notre deuxième enfant, Lila, en 1985 [il a aussi un fils qui vient de sortir son premier disque, Fou, sous le nom d'Antoine Chance, un clin d'oeil à Geluck qui signifie "chance" en flamand, indique Causette]. Là, j'ai craqué. On habitait à la campagne, trop de trajets à faire, trop de surmenage. Je jouais au théâtre, je dessinais pour le journal Le Soir, je travaillais à la RTBF... Dany a eu un peu peur. Moi, j'étais prêt, si elle souhaitait continuer son métier et assurer le gîte et le couvert, à arrêter le théâtre et la télé, à ne garder que le dessin. Mais elle m'a dit : 'Non, c'est moi qui m'arrête !'" Sa femme assure : "Il avait beaucoup plus de talent que moi. Je n'ai jamais regretté ma décision !"
Entre eux, c'est le grand amour depuis qu'ils se sont rencontrés sur un court métrage en 1976, Le Coq mouillé, elle était scripte : "Je suis toujours amoureux fou. J'espère serrer une petite vieille dans mes bras jusqu'au bout. Et je la supplie de ne pas faire de chirurgie esthétique. Rien ne me met plus mal à l'aise que de devoir parler avec une amie de longue date qui s'est fait refaire."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Causette du mois de décembre 2014