Florence Cassez© Abaca
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L'avocat de Florence Cassez reste prudent mais il est tout de même optimiste après l'annonce de la proposition de la mise en liberté "immédiate et absolue" de la Française emprisonnée au Mexique par le juge rapporteur de la Cour suprême. Selon le magistrat, les droits de la jeune femme condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements - et qui a toujours clamé son innocence - n'auraient pas été respectés.
Tout commence en 2003. Florence Cassez, originaire de Lille, 29 ans, arrive au Mexique pour rejoindre son frère qui y est installé. Deux ans plus tard, elle est arrêtée pour des kidnappings avec son ancien compagnon, Israël Vallarta, alors qu'ils étaient déjà séparés. Elle niera constamment avoir eu connaissance des activités criminelles de son ex. L'arrestation, soi-disant en direct, a fait l'objet d'une mise en scène pour la télévision - finalement reconnue par la justice - mais a néanmoins entraîné la diabolisation de Florence Cassez à travers tout le pays.
Du fond de sa prison de Tepepan au Mexique - elle est incarcérée depuis plus de six ans ! -, et malgré les nombreuses déconvenues, le jeune femme a continué de garder espoir. Arturo Zaldivar, le juge de la Cour suprême chargé du rapport sur le recours déposé il y a un an par Florence Cassez, a recommandé mercredi 7 mars la libération "immédiate et absolue" de la Française, en raison de multiples irrégularités dans la procédure et de plusieurs violations de ses droits ayant conduit à sa condamnation. Elle n'aurait notamment pas été présentée à un juge immédiatement. Le procès, qui a abouti à la condamnation à 60 ans de prison, n'a donc pas pu être équitable, ce que de nombreux juristes soulignaient depuis déjà plusieurs mois. Arturo Zaldivar a relevé au moins cinq vices de procédure et met particuliérement en cause "la mise en scène programmée et orchestrée" par la police fédérale mexicaine, à laquelle Florence Cassez a été soumise, au lendemain de son arrestation.
Au moins trois des cinq juges de la première chambre de la Cour suprême du Mexique doivent approuver le projet de leur rapporteur pour que la Française soit libérée. Le vote est en principe prévu pour le 21 mars, selon Me Agustin Acosta, avocat mexicain de Florence Cassez. La liberté se dessine devant la Française que la journaliste Melissa Theuriau a pu rencontrer au parloir. "C'est la première fois depuis sept ans que Florence a un avis favorable dans son dossier," a expliqué son avocat français, maître Berton sur France Info.
Tout commence en 2003. Florence Cassez, originaire de Lille, 29 ans, arrive au Mexique pour rejoindre son frère qui y est installé. Deux ans plus tard, elle est arrêtée pour des kidnappings avec son ancien compagnon, Israël Vallarta, alors qu'ils étaient déjà séparés. Elle niera constamment avoir eu connaissance des activités criminelles de son ex. L'arrestation, soi-disant en direct, a fait l'objet d'une mise en scène pour la télévision - finalement reconnue par la justice - mais a néanmoins entraîné la diabolisation de Florence Cassez à travers tout le pays.
Du fond de sa prison de Tepepan au Mexique - elle est incarcérée depuis plus de six ans ! -, et malgré les nombreuses déconvenues, le jeune femme a continué de garder espoir. Arturo Zaldivar, le juge de la Cour suprême chargé du rapport sur le recours déposé il y a un an par Florence Cassez, a recommandé mercredi 7 mars la libération "immédiate et absolue" de la Française, en raison de multiples irrégularités dans la procédure et de plusieurs violations de ses droits ayant conduit à sa condamnation. Elle n'aurait notamment pas été présentée à un juge immédiatement. Le procès, qui a abouti à la condamnation à 60 ans de prison, n'a donc pas pu être équitable, ce que de nombreux juristes soulignaient depuis déjà plusieurs mois. Arturo Zaldivar a relevé au moins cinq vices de procédure et met particuliérement en cause "la mise en scène programmée et orchestrée" par la police fédérale mexicaine, à laquelle Florence Cassez a été soumise, au lendemain de son arrestation.
Au moins trois des cinq juges de la première chambre de la Cour suprême du Mexique doivent approuver le projet de leur rapporteur pour que la Française soit libérée. Le vote est en principe prévu pour le 21 mars, selon Me Agustin Acosta, avocat mexicain de Florence Cassez. La liberté se dessine devant la Française que la journaliste Melissa Theuriau a pu rencontrer au parloir. "C'est la première fois depuis sept ans que Florence a un avis favorable dans son dossier," a expliqué son avocat français, maître Berton sur France Info.