Franck Dubosc, en janvier 2012 à l'Alpe d'Huez.© BestImage
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"Allô, c'est Patrick Chirac ? Alors ? On n'attend pas Patrick ?", voilà le genre de coups de fil que Mehdi doit recevoir à longueur de journée. Cet habitant du Val-de-Marne âgé de 37 ans a hérité, selon Le Parisien en kiosques ce samedi 28 janvier, du numéro de téléphone détenu par le personnage incarné par Franck Dubosc dans la désormais célèbre saga Camping. Un numéro donné par l'acteur et humoriste dans le film Camping 2 accompagné de la mention "Je suis célibataire". Une scène qui pousse bon nombre de ses fans à composer cette série de dix chiffres, espérant peut-être partager une tequila sunrise avec leur idole.
Pourtant, inlassablement, au bout du fil, c'est le pauvre Mehdi qui réceptionne les appels, victime de son opérateur téléphonique qui lui a, sans le savoir, fourni ce numéro cauchemar !
"Pourquoi t'as pris le numéro de Patrick Chirac si t'es pas Dubosc ?", questionnent certains. "Patrick ? Bonjour, c'est le camping des Flots bleus", plaisantent d'autres. De jour comme de nuit, le pauvre Mehdi est harcelé ! Le nombre d'appels atteint des records dès que Canal+ propose une rediffusion.
Après avoir contacté SFR, Mehdi se tourne vers la production du film. Mais celle-ci, impuissante, le renvoie vers l'opérateur, seul organisme à pouvoir lui venir en aide. Mehdi a comme l'impression de tourner en rond. Il ne voit pas le bout du tunnel et décide de se rendre au commissariat pour porter plainte sans trop savoir contre qui... L'agent qui prend sa déposition lui conseille de demander un changement de numéro auprès de son opérateur. Un service facturé... 18 euros ! Pour Mehdi, hors de question de débourser le moindre sou ! "Je ne voyais pas pourquoi j'allais payer pour sortir de cet enfer !", s'indigne très justement la victime. Les choses s'enveniment même quand il se retrouve menacé par certains interlocuteurs.
Des responsables de SFR promettent, dans les colonnes du Parisien, de lui fournir dans les plus brefs délais un nouveau numéro à titre gracieux... Une mésaventure qui aura causé quelques nuits blanches à ce pauvre Francilien, et qui incitera peut-être les scénaristes de cinéma à utiliser des numéros de téléphone factices pour les films, comme cela se fait couramment aux Etats-Unis.
Joachim Ohnona
Pourtant, inlassablement, au bout du fil, c'est le pauvre Mehdi qui réceptionne les appels, victime de son opérateur téléphonique qui lui a, sans le savoir, fourni ce numéro cauchemar !
"Pourquoi t'as pris le numéro de Patrick Chirac si t'es pas Dubosc ?", questionnent certains. "Patrick ? Bonjour, c'est le camping des Flots bleus", plaisantent d'autres. De jour comme de nuit, le pauvre Mehdi est harcelé ! Le nombre d'appels atteint des records dès que Canal+ propose une rediffusion.
Après avoir contacté SFR, Mehdi se tourne vers la production du film. Mais celle-ci, impuissante, le renvoie vers l'opérateur, seul organisme à pouvoir lui venir en aide. Mehdi a comme l'impression de tourner en rond. Il ne voit pas le bout du tunnel et décide de se rendre au commissariat pour porter plainte sans trop savoir contre qui... L'agent qui prend sa déposition lui conseille de demander un changement de numéro auprès de son opérateur. Un service facturé... 18 euros ! Pour Mehdi, hors de question de débourser le moindre sou ! "Je ne voyais pas pourquoi j'allais payer pour sortir de cet enfer !", s'indigne très justement la victime. Les choses s'enveniment même quand il se retrouve menacé par certains interlocuteurs.
Des responsables de SFR promettent, dans les colonnes du Parisien, de lui fournir dans les plus brefs délais un nouveau numéro à titre gracieux... Une mésaventure qui aura causé quelques nuits blanches à ce pauvre Francilien, et qui incitera peut-être les scénaristes de cinéma à utiliser des numéros de téléphone factices pour les films, comme cela se fait couramment aux Etats-Unis.
Joachim Ohnona