Depuis hier, les hommages à Frédéric Mitterrand n'en finissent plus de pleuvoir. Après s'être battu contre un cancer "agressif" pendant près d'un an, l'ancien ministre de la Culture sous la présidence de Nicolas Sarkozy est décédé ce jeudi 21 mars, chez lui. Un endroit dans lequel il tenait tant finir ses jours, comme l'a confié Roselyne Bachelot au micro de RTL.
Face à l'animateur radio Yves Calvi, celle qui fut également ancienne ministre de la Culture dans le gouvernement du Premier ministre Jean Castex a déclaré en toute sincérité : "Ce qui est pour moi important, c'est qu'il est mort chez lui. Et ça, je crois qu'il y tenait beaucoup".
À en croire les mots de Roselyne Bachelot, la demeure de Frédéric Mitterrand en disait long sur son goût prononcé pour la littérature : "C'est un appartement avec des livres partout, des souvenirs, des photos..." Un appartement à l'image de ce grand homme, comme l'ajoute la femme politique : "L'antre d'un homme de culture, à deux pas de l'Assemblée Nationale, dans cet appartement tout à fait extraordinaire".
En 2018, les caméras de Point de Vue avaient eu le privilège de visiter l'appartement Rive gauche du neveu de François Mitterrand. Les journalistes avaient alors décrit les lieux comme étant un véritable appartement-bibliothèque : "Colonisant murs et étagères, envahissant salon, chambres et couloirs, les livres ont envahi l'appartement de Frédéric Mitterrand".
Depuis l'annonce de la mort de Frédéric Mitterrand, ce jeudi 21 mars, les politiques se ruent sur les réseaux sociaux pour lui rendre un dernier hommage. Parmi eux, on retrouve Emmanuel Macron, Gabriel Attal, François Hollande, Nicolas Sarkory, mais également Marc-Olivier Fogiel, ainsi que Stéphane Bern, qui a d'ailleurs appris la triste nouvelle en direct, sur le plateau de C à vous. Un choc pour l'animateur qui considérait Frédéric Mitterrand comme son modèle.
Dans une interview accordée au Parisien, Jack Lang, son fidèle ami depuis plus de soixante ans, a déclaré que François Mitterrand l'avait appelé deux jours avant sa mort pour lui faire ses adieux : "Je crois que c'est la fin, Jack...". Sachant qu'il avait malheureusement perdu son combat contre la maladie, Frédéric Mitterrand a donc fait le choix de mourir, chez lui, dans son appartement qu'il chérissait tant.