"Je ne suis pas un violeur et le juge me croira", voilà comment Gérard Depardieu réagit à la réouverture de son affaire pour viols. En août 2018, le comédien est accusé d'avoir violé à plusieurs reprises une jeune consoeur qu'il conseillait. Après avoir porté plainte une première fois quelques jours après les agressions supposées, elle avait expliqué avoir été dans un état de tétanie face à l'acteur et décrivait une notion d'emprise.
Gérard Depardieu avait obtenu le classement sans suite de l'affaire mais, deux ans après les faits, la victime présumée avait obtenu la reprise de l'enquête via une plainte avec constitution de partie civile. Une juge avait alors été nommée pour diriger les investigations. Pour la première fois depuis la médiatisation de cette réouverture, Gérard Depardieu a réagi, dans les pages du journal italien La Repubblica, se décrivant "sincèrement tranquille".
"Il n'y a pas de preuves, il n'y a rien contre moi et donc je suis sincèrement tranquille. Je ne peux rien faire d'autre que rejeter de la plus nette des façons toutes les accusations, comme je l'avais déjà fait", a-t-il affirmé auprès du quotidien, le jeudi 25 février 2021.
L'acteur explique qu'il sera présent le 10 mars prochain au tribunal. Il compte "déclarer de nouveau" tout ce que qu'il a "déjà dit" pour témoigner de son "innocence".
Il y a quelques jours, l'exploitation du contenu des multiples vidéos de caméras de vidéosurveillance de l'hôtel particulier de Gérard Depardieu a été dévoilé par le Parisien. Nos confrères décrivaient une scène de "pénétration digitale" entre les deux acteurs, avant qu'ils ne montent à l'étage où "aucune caméra n'est installé". Le quotidien révélait au passage des "échanges troublants" tirés de l'exploitation des téléphones des deux acteurs, notamment un dans lequel Gérard Depardieu compare sa consoeur à la chanteuse Barbara.
Gérard Depardieu reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la cloture définitive du dossier.