Le comédien francais Gérard Depardieu participe à la conférence de presse le 6 juin 2013 au Musée Massena à Nice, le 6 juin 2013, présentant la programmation du 1er Festival du Cinéma russe à Nice© BestImage
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Gérard Depardieu était à Nice le 6 juin afin de présenter le tout premier Festival du cinéma russe dans la ville du Sud de la France, organisée du 14 au 17 juin. Cette première édition célèbre les 400 ans de la Maison Romanov, dynastie qui régna sur la Russie de 1613 à 1917. Accueilli par Christian Estrosi à la Villa Massena, Gérard Depardieu a dit son "émotion" d'être dans "la ville la plus russe de France". Le maire de Nice (UMP) lui a d'ailleurs remis la médaille de la ville. Une nouvelle occasion pour Gérard Depardieu de faire part de son amour pour la Russie et de revenir sur la polémique, née après départ de la France sous couvert d'exil fiscal.
En interview exclusive avec Nice-Matin, Gérard Depardieu a expliqué être très heureux d'être à Nice : "La France, il faut arrêter de me demander si je suis content... J'ai une culture française et je la fais partager aux Russes qui viennent chez vous depuis bien longtemps." Il en profite pour clarifier les choses quant à son départ : "Je ne suis pas parti. Ma culture est française. Mais il se trouve que j'aime le monde, fidèle à ce que mon père m'a inculqué. Alors qu'il ne savait ni lire ni écrire. Moi j'ai appris à lire avec Pouchkine, Dostoïevski, La Bible et Le Coran."
Le monstre sacré du cinéma ne peut échapper à la question sur les impôts et la taxation à 75% : "Cela fait 45 ans que je tourne dans à peu près tous les pays. Et cela fait quinze ans que je vis moins de cinq mois de l'année en France, tout en payant mes impôts. J'ai simplement dit qu'à mon âge [64 ans, NDLR], je ne pouvais pas payer 87% d'impôts ! Je ne me désolidarise pas pour autant de la France. Moi je l'ai dit, un tas de gens partent sans le dire. Si j'avais voulu fuir le fisc, je serais parti depuis longtemps." À propos de la polémique avec le gouvernement - Jean-Marc Ayrault avait qualifié de minable sa décision de partir -, il réagit sec : "J'ai mis fin à cette polémique dans la lettre au président que j'ai mis trois jours à écrire."
Son problème n'est pas la France, mais la méchanceté dont il fait l'objet, et pas seulement dans la presse. Que ce soit son amitié pour Nicolas Sarkozy ou lorsqu'il se rend à Cuba, "chez Fidel" ou chez "ce que la presse appelle [ses] dictateurs", il explique : "Il se trouve que ce sont des gens bien. Je ne vais pas me mettre avec des cons, non ? J'aime juste les gens qui m'aiment... et j'essaie de leur rendre."
Remarqué sur le tournage de Welcome to New York d'Abel Ferrara, pour lequel il a accepté de ne pas avoir de cachet, il insiste sur le fait que le film est inspiré de l'affaire DSK, mais ne veut pas "être DSK". Boulimique de travail, il a aussi assuré récemment une conférence de presse sur le tournage de son film Turquoise en Tchétchénie. Un emploi du temps chargé, et une actualité également marquée par son procès pour conduite en état d'ivresse (à scooter en novembre 2012) qui a bien eu lieu le 24 mai, mais en son absence. Le parquet a requis 4 000 euros d'amende et une suspension de permis de dix mois.
En interview exclusive avec Nice-Matin, Gérard Depardieu a expliqué être très heureux d'être à Nice : "La France, il faut arrêter de me demander si je suis content... J'ai une culture française et je la fais partager aux Russes qui viennent chez vous depuis bien longtemps." Il en profite pour clarifier les choses quant à son départ : "Je ne suis pas parti. Ma culture est française. Mais il se trouve que j'aime le monde, fidèle à ce que mon père m'a inculqué. Alors qu'il ne savait ni lire ni écrire. Moi j'ai appris à lire avec Pouchkine, Dostoïevski, La Bible et Le Coran."
Le monstre sacré du cinéma ne peut échapper à la question sur les impôts et la taxation à 75% : "Cela fait 45 ans que je tourne dans à peu près tous les pays. Et cela fait quinze ans que je vis moins de cinq mois de l'année en France, tout en payant mes impôts. J'ai simplement dit qu'à mon âge [64 ans, NDLR], je ne pouvais pas payer 87% d'impôts ! Je ne me désolidarise pas pour autant de la France. Moi je l'ai dit, un tas de gens partent sans le dire. Si j'avais voulu fuir le fisc, je serais parti depuis longtemps." À propos de la polémique avec le gouvernement - Jean-Marc Ayrault avait qualifié de minable sa décision de partir -, il réagit sec : "J'ai mis fin à cette polémique dans la lettre au président que j'ai mis trois jours à écrire."
Son problème n'est pas la France, mais la méchanceté dont il fait l'objet, et pas seulement dans la presse. Que ce soit son amitié pour Nicolas Sarkozy ou lorsqu'il se rend à Cuba, "chez Fidel" ou chez "ce que la presse appelle [ses] dictateurs", il explique : "Il se trouve que ce sont des gens bien. Je ne vais pas me mettre avec des cons, non ? J'aime juste les gens qui m'aiment... et j'essaie de leur rendre."
Remarqué sur le tournage de Welcome to New York d'Abel Ferrara, pour lequel il a accepté de ne pas avoir de cachet, il insiste sur le fait que le film est inspiré de l'affaire DSK, mais ne veut pas "être DSK". Boulimique de travail, il a aussi assuré récemment une conférence de presse sur le tournage de son film Turquoise en Tchétchénie. Un emploi du temps chargé, et une actualité également marquée par son procès pour conduite en état d'ivresse (à scooter en novembre 2012) qui a bien eu lieu le 24 mai, mais en son absence. Le parquet a requis 4 000 euros d'amende et une suspension de permis de dix mois.